Le ministre de la Pêche et élevage, Jean-Marie Bulambo Kilosho a remis ce vendredi à Goma, au Gouverneur de la province du Nord-Kivu, Julien Paluku, le premier lot du vaccin contre le charbon symptomatique, une maladie animale qui ravage le monde bovin.
Selon le ministre Kilosho, vingt mille doses au total, en raison de deux doses par vache, constituent la réserve du vaccin pour 10 milles vaches. Il s’agit d’un vaccin produit au Laboratoire vétérinaire central de Kinshasa dont le premier lot sera suivi de trente milles autres doses dans le cadre de la lutte engagée contre le charbon symptomatique.
Le ministre de la Pêche et élevage a, à cette occasion, annoncé la mise sur pied d’une cellule de surveillance, prévention et éradication des maladies animales dans la sous-région et pour cette fin des actions de réhabilitation du laboratoire de Goma au standard international vont être conjuguées afin qu’il soit en mesure de produire des vaccins. L’idéal est de limiter l’approvisionnement à partir de Kinshasa.
« Des moyens sont mis en place pour qu’on arrive à ramener la province du Nord-Kivu et l’Est de la RDC dans leurs vocations agro-pastorale étant donné que cette partie du pays est renommée dans ce domaine », a indiqué le ministre Jean-Marie Kilosho qui a promis de s’employer dans le cadre de 5 mesures économique urgentes.
A une question relative à la mesure interdisant l’importation des poules et de sous-produits de la volaille dans le cadre de la lutte contre la grippe ravière déclarée en Ouganda, le ministre de la Pêche et Élevage a salué cette mesure salutaire pour les populations du Nord-Kivu singulièrement et l’Est de du pays dans son ensemble.
« Nous devons produire pour notre suffisance interne et pour être competitif sur le marché africain et ainsi sortir de la dépendance », a encore recommandé Jean-Marie Kilosho comme pour futsigé la pénurie de farine de maïs qui sévit dans le Haut-Katanga où lui-même a négocié 50 milles tonnes de farine en provenance de la Zambie.
Avec ses 5 millions d’hectares de terres arables et une pluviométrie abondantes capables d’assurer une production annuelle sur trois récoltes, RDC est capable de venir en aide à bien des pays de l’Afrique australe exposés à une situation climatiques rudes avec une pluviométrie absente, a estimé le ministre de Pêche et élevage. Il s’est dit convaincu que toute la partie Est de la RDC est à même d’assurer une aisance aux pays partant des statistiques de l’OMS, du FAO et l’Union Africaine qui prévoient 34 à 60 kg de viande à consommer annuellement par personne contrairement à la situation actuelle en RDC où les estimations font état de 1,8 à 2kg de viande consommés par personne et par an contre 7 kg de poissons.
JUDITH MULULU