6 morts et 158 membres arrêtés dans les rangs des adeptes d’une secte mystico-religieuse dans une attaque matée contre Goma.

Un groupe des bandits armée drogués et manipulés, se faisant passer pour les Wazalendo appartenant à un e secte mystico-religieuse dite judaïsme messianique du prophète Bisimwa Ephrem ont prémédité et semé le chaos dans la ville de Goma avec comme revendication, le depart de la Monusco, de la Force régionale de la communauté des Etat de l’Afrique de l’Est ainsi que de tous les occidentaux y compris les ONG, annonce l’Armée dans un communiqué parvenu ce mercredi 30 août 2023 à l’ACP.
« A l’heure actuelle le bilan provisoire se présente comme suit : dans les rangs des Forces de défense et de securité, 01 policier lapidé à mort et plusieurs blessés du coté FARDC. Dans les rangs des adeptes, six morts, quelques blessés et 158 arrêtés », précise le communiqué rendu public par le lieutenant colonel Guillaume Ndjike Kaiko, porte-parole du gouverneur de la province du Nord-Kivu. Les forces de défense et de securité ont pris toutes les précautions et ont stoppé professionnellement les aventures de ces fauteurs des troubles jouant le jeu de l’agresseur M23/RDF.
Le document précise que « le Gouverneur militaire de province, le lieutenant général Ndima Kongba Constant, présente ses condoléances aux familles des illustres disparus et sa compassion aux blessés pris déjà en charge dans différentes structures sanitaires de la place ».
« L’Autorité provinciale rassure la population de l’accalmie de la situation et l’appelle par la même occasion à ne pas paniquer et de vaquer librement à ses occupations », lit-on dans le communiqué dans lequel « le Gouverneur Militaire et Commandant des Operations, met en garde pour la toute dernière fois, quiconque se permettrait une fois de plus de se livrer à pareil acte ».
Depuis l’aube de ce mercredi, les activités sont restées partiellement paralysées à la suite de cet appel à manifester. Seules les motos taxis ont opéré timidement les vehicules privés de même que les taxis bus sont restés invisibles. Boutiques, magasins, pharmacies, marchés et stations services sont restés fermés ; la plupart des responsables craignant pour la securité de leurs avoirs.
Pour parer contre toute éventualité, les forces de l’ordre étaient déployées dans tous les points réputés chauds lors des manifestations publiques. Le quartier Majengo souvent épicentre des soulèvements est resté curieusement calme de même que Katoyi et Buhene. ACP/Kambale/kms