Plusieurs fois identifiés comme responsables des violences et des crimes contre l’humanité dans l’Est du pays, les FDLR sont à nouveau accusés d’être à la base des violences motivées par des considérations ethniques entre les Hutu et les Nande, dans la province du Nord-Kivu. Leur implication dans ces conflits a été portée au grand jour par le ministre Mende Omalanga.
Le ministre de la Communication et médias, Lambert Mende Omalanga a accusé lundi au cours d’un point de presse, les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), d’être les auteurs des prétendus conflits entre Hutus et Nandés, dans le Nord-Kivu.
« C’est une provocation délibérée des FDLR qui ne veulent pas participer à l’opération de rapatriement et qui essaient de déstabiliser la région pour distraire les autorités, gagner du temps et pérenniser leur présence en RDC », a-t-il expliqué.
Les FDLR s’en prennent à certaines communautés congolaises pour les opposer, a fait savoir le ministre qui fonde son argumentaire sur le rapport de mission d’une délégation du ministère de l’Intérieur et sécurité qui rentre d’une longue tournée dans cette contrée.
Il a saisi l’opportunité pour lancer un appel aux populations locales à se distancer des FDLR et réaffirmer la détermination du gouvernement à multiplier les actions visant à une coexistence pacifique entre les communautés du Nord-Kivu notamment.
ACP