« La République démocratique du Congo risque de demeurer un Pays des transitions instituées après des chaos, un Pays du non respect des délais constitutionnels et légaux », a réfléchi le Gouverneur de la Province du Nord-Kivu, dans une messe politique organisée à Goma ce 23 avril, où l’Autorité Morale de la Majorité Présidentielle à mentionné que Joseph Kabila reste le Père de la démocratie effective en RDC.
L’Honorable Julien Paluku Kahongya, responsable de la MP au Nord-Kivu a, dans son adresse à une foule compacte des partisans de la Majorité Présidentielle réunie dans la grande salle de l’hôtel Ihusi de Goma, rappelé les grandes lignes du discours du feu Président du Zaïre en date du 24 avril 1990, qui proclamait le multipartisme au Zaïre, à l’époque.
Selon le Gouverneur de Province Julien Paluku Kahongya, la perception de cette démocratisation était biaisée dans le sens que l’opposition commençait à s’en servir pour injurier les Autorités du Pays, comme qui dirait que la démocratie égale libertinage ou injure.
Dans son adresse, le Patron de l’Exécutif Provincial du Nord-Kivu a analysé tout le processus démocratique en République démocratique du Congo depuis le 24 avril 1990 jusqu’à nos jour, une occasion pour lui de présenter quelques préalables pour l’organisation des élections en RDC.
Du financement et de l’enrôlement des nouveaux majeurs.
Le financement et l’enrôlement des nouveaux majeurs sont deux préalables développés par Julien Paluku pour l’organisation des élections en RDC.
Dans le chapitre du financement, le Patron de la Majorité Présidentielle au Nord-Kivu a signifié que pour qu’il y ait des bonnes élections en RDC, il faudrait la mobilisation de 1 milliards 400 millions de dollars américains.
Alors que le Pays collecte 300 millions de dollars par mois affectés dans le fonctionnement, il faudrait donc, selon Julien Paluku, que le pays arrête de fonctionner pendant 5 mois pour que la République démocratique du Congo parvienne à organiser des élections. Chose qui parait impossible, selon le Gouverneur.
Concernant l’enrôlement des nouveaux majeurs, le Représentant de Chef de l’Etat au Nord-Kivu a indiqué que les jeunes Congolais qui avaient 17 ans lors des élections de 2011, et qui n’avaient pas voté, sont actuellement âgés de 22 ans révolus en 2016.
Le Gouverneur de Province a rappelé que conformément à la constitution, le Président de la République qui est le GARANT de la Nation, doit respecter les droits civiques de tous les Congolais, à l’occurrence le droit au vote.
Poussant ses réflexions très loin comme un grand chercheur d’Université, l’Honorable Julien Paluku a précisé que pour intégrer ces deux préalables, la Commission Electorale Nationale Indépendante a sollicité un délai de 18 mois pour l’organisation des élections dont les résultats ne seront pas contestés.
Si on commençait à compter les 18 mois à partir de ce mois d’avril, donc les élections s’organiseront en novembre 2017, a analysé le Gouverneur de Province qui a estimé que cela reste normale pour éviter le chao, corriger les erreurs du 24 avril et produire des résultats électoraux acceptables par tous.
Du dialogue en RDC
Avant de placer tout commentaire concernant le dialogue, le numéro 1 de la Province du Nord-Kivu a mentionné que la Majorité Présidentielle n’a pas la volonté de violer la Constitution car, poursuit Julien Paluku, il n’est pas interdit au Président Kabila d’appeler le peuple au référendum qui est un droit constitutionnel.
« Il n’y aura pas d’élection en Novembre prochain », a dit Julien Paluku qui a démontré qu’il y a encore beaucoup à faire pour que le Pays soit capable d’organiser les scrutins à tous les niveaux.
Pour lever les équivoques, anticiper les troubles postes électoraux, éviter des mauvaises expériences des transitions à répétition, Julien Paluku Kahongya a tenu informer le public que le Président Kabila a raison de convoquer un dialogue national pour discuter des questions importantes du Pays pour son émergence.
La conservation du pouvoir le plus longtemps possible
Dans son analyse, le Chef du Gouvernement Provincial du Nord-Kivu a indiqué que dans presque tous les Pays d’Afrique et surtout ceux des Grands Lacs, le principe est tel que le parti politique qui est au pouvoir conserve toujours ce pouvoir le plus longtemps possible.
Pour Julien Paluku Kahongya, ce principe ne doit pas souffrir d’aucune violation en RDC, il doit plutôt être confirmé, une façon de dire que la Majorité au Pouvoir ne lâchera jamais le pouvoir, et les opposants continueront à attendre aussi longtemps que possible pour accéder aux commandes de la Res Publica en RDC.
Eric de Bagheni K.