Les représentants des organisations non gouvernementales nationales et internationales œuvrant en province du Nord-Kivu ont adhéré, ce jeudi 12 mai, à Goma à la stratégie provinciale pour des solutions durables en faveur des personnes déplacées internes au Nord-Kivu au cours d’un atelier d’échanges sur la problématique de déplacement des populations à l’intérieur de la province. Ce programme a présenté à l’hôtel la Joie Plazza de Goma par Mme Marie Shematsi ministre provinciale ayant le Plan dans ses attributions.
Cette stratégie du gouvernement consiste à procéder progressivement à la fermeture progressive des camps et autres sites de déplacés internes accusés il ya un temps, d’être à la base de l’insécurité orchestrée par présumés bandits accusés de se diluer parmi les déplacés après des actes de braquages sur des paisibles populations.
La stratégie adoptée s’est ainsi fixé comme objectif d’assurer le retour progressif des déplacés dans des conditions de sécurité et de dignité tout en favorisant la réintégration au sein des communautés d’accueil de ceux qui ne souhaitant plus retourner dans leurs milieux naturels. La stratégie a également comme objectif de renforcer la capacité des déplacés internes et assurer leurs besoins de première nécessité en plus d’un accès aux services nécessaires de sécurité et la résolution des problèmes de déplacement lié au conflit foncier.
Le ministre provincial de l’Administration du territoire au Nord-Kivu, Dr Valérien Mbalutwirandi a, au nom de l’Autorité provinciale, invité les partenaires du domaine de s’engager aux cotés du Gouvernement pour la mise en œuvre de cette stratégie en vu de matérialiser la démarche du Président de la République celle de voir les villages se regrouper en vu de la modernisation des milieux ruraux pour y favoriser les conditions de vie de la population.
Il a cependant annoncé la mesure de fermeture de 10 camps des déplacés sur les 53 recensés en province du Nord-Kivu pour la concrétisation des options des solutions durables suivant les principes directeurs relatifs aux personnes déplacées internes.
Les délégués de la MONUSCO, HCR, de l’OIM, le PNUD, du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), l’UNICEF, le PAM, l’UNFPA, le FAO, CICR ainsi que les délégués de la Société civile ont pris part à cette activité. Plus de sept cent mille personnes vivent dans des camps de déplacés au Nord-Kivu.
ACP/Ishara/kms.