Les cérémonies relatives à la journée internationale des casques bleus ont été marquées par une réception à Goma qui a eu pour cadre le quartier général de la Monusco, une occasion pour tous les intervenants de louer le sacrifice consenti par les casques bleus qui ont versé de leur sang au service de la paix au Nord-Kivu.
Le gouverneur de la province du Nord-Kivu, Julien Paluku Kahongya a déposé une gerbe des fleurs sur un espace symboliquement érigé dans les enceintes de la mission onusienne de Goma. Dans son mot de circonstance, l’Autorité provinciale a reconnu la noble tache abattue par les soldats de la paix dans son entité qui continue à faire face à des poches de résistance entretenues par des ennemis de la paix. Julien Paluku Kahongya a signifié le fait que beaucoup de défis restent énormes au Nord-Kivu au regard de la persistance de groupes armés résiduels actuellement traqués par les Fardc appuyées par les casques bleus.
De son coté, le Général de Brigade Virenda Vats, commandant de la Brigade indienne de la Monusco au Nord-Kivu, a indiqué que depuis sa création en 1948, la mission de maintien de paix compte un nombre estime à 3.400 casques bleus policiers et militaire et civiles qui ont péri au service de la paix, contre 26 contingents qui ont déjà trouvé la mort au Nord-Kivu, depuis l’avènement de la Monusco, alors Monuc, en date du 17 janvier 2005.
Un défilé militaire des éléments issus des brigades diversifiées œuvrant sous la bannière onusienne et d’un détachement de la Police nationale congolaise, a bouclé la cérémonie qui a chuté par le discours circonstanciel du Secrétaire général de l’ONU (discours) lu par M. Josiah Obat, Chef de bureau intérimaire de la Monusco Goma Nord Kivu.
Dans cette allocution Ban Ki-Moon note qu’« il y a 15 ans, le personnel militaire et policier des Nations Unies comptait moins de 40 000 membres. Aujourd’hui, plus de 105 000 agents en tenue originaires de 124 pays qui fournissent des contingents ou du personnel de police servent sous les couleurs du drapeau des Nations Unies, aux côtés de 18.000 membres du personnel civil recrutés sur les plans international et national et de volontaires des Nations Unies. Ils incarnent les aspects les meilleurs de la solidarité mondiale et servent avec courage dans des environnements dangereux pour assurer la sécurité de certaines des populations les plus vulnérables ».
Kemal Mustafa