Les partis politiques de cette plateforme et leurs alliés ont pris part active à ce meeting. Les cadres de la MP ont été présents au stade Tata Raphaël, envahi par plusieurs militants munis des drapeaux des partis de la majorité.
Unis comme un seul homme, les partisans de la Majorité présidentielle ont été résolument déterminés à prendre une part active à ce gigantesque meeting, lequel a fait que le Stade Tata Raphaël soit rempli comme un œuf.
En effet, la Majorité présidentielle (MP) a tenu vendredi 29 juillet un meeting au stade Tata Raphaël de Kinshasa pour soutenir la tenue du dialogue politique convoqué par le chef de l’Etat.
Il faut signaler que les partis politiques de cette plateforme et leurs alliés ont pris part active à ce meeting. Les cadres de la MP ont été présents au stade Tata Raphaël, envahi par plusieurs militants munis des drapeaux des partis de la majorité.
Peu avant 13 heures (heure de Kinshasa), le secrétaire général de la Majorité présidentielle, Aubin Minaku, a pris la parole pour appeler au dialogue.
Le speaker de l’Assemblée nationale a fait savoir que le chef de l’Etat veut la tenue du dialogue et des élections. Selon le secrétaire général de la Majorité présidentielle, Joseph Kabila ne va pas violer la constitution.
M. Minaku a déclaré, dans son adresse aux sympathisants de la MP, que ceux qui ne veulent pas aller au dialogue cherchent les troubles et le chaos. Aubin Minaku demande à ses militants de la majorité de soutenir le pouvoir de Joseph Kabila.
La tenue du dialogue divise la classe politique. Le chef de l’Etat l’a convoqué fin 2015 pour permettre la tenue d’élections «crédibles» et «apaisées».
L’Union africaine a désigné le Togolais Edem Kodjo comme facilitateur de ce dialogue. Ce dernier a annoncé le début des travaux préparatoires pour la fin de ce mois. Mais certains opposants l’ont récusé alors que l’Union africaine lui a renouvelé sa confiance. Nous y reviendrons avec force détails.
Signalons que ce meeting a été centré sur l’appel de la Majorité présidentielle à soutenir le combat politique du Chef de l’Etat pour faire aboutir le processus électoral notamment l’enrôlement. Pour la Majorité présidentielle, a dit MInaku, le dialogue convoqué par le Président de la République est aujourd’hui la voie obligée pour aboutir à des élections apaisées et à une période post électorale non violente.
Célestin Lutete/MMC