Des avancées significatives constatées en matière de la lutte contre les violences sexuelles en RDC

Le Bureau du représentant personnel du  Chef de l’Etat  en charge  de la lutte contre les violences sexuelles et le recrutement des enfants soldats,  a affirmé dans un document remis lundi à l’ACP, avoir constaté des avancées de plus en plus significatives en matière de la lutte contre les violences sexuelles basées sur le genre.

Selon la source, ce changement résulte de la campagne «Briser le silence» initié par le ministère de la Femme, Famille et Enfant, qui a mis en place une ligne de secours en faveur des dénonciations de tous les cas de viols et l’obtention d’une orientation médicale et juridique.

Le document note également que le partenariat avec l’Institut National de préparation professionnelle (INPP)  a permis  à 75 victimes de violences sexuelles et enfants démobilisés  de bénéficier d’une formation professionnelle  au Nord-Kivu.

Le même bureau rapporte que 135 décisions de condamnations de viol par les hommes en arme ont été obtenues en 2014, rappelant la mise aux arrêts de trois colonels et d’un général  suivis de 111 condamnations l’année dernière. Trente victimes de viols ont bénéficié de la réparation lors du procès de Songomboyo, dans l’ex-province de l’Equateur, au Nord de la RDC. De 2003 à 2015, 46.087 enfants associés aux forces et groupes armées ont été démobilisés.

Le bureau dit avoir également milité en faveur d’une déclaration d’engagement solennel des FARDC dans le cadre de la lutte contre les violences sexuelles soit signée devant la représentante spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies en charge de la lutte contre les violences sexuelles en zone de conflits et la mise en place des politiques structurelles agressives en matière d’éducation de la petite fille qui répondent aux exigence de développement et non à l’urgence. 

ACP/Kayu/JGD