Mme Bibiane Lwamira Baderha’Obusha, chef division provinciale du Nord-Kivu de la Prévoyance sociale, a appelé les autorités du pays d’inciter la société à respecter un malade mental en tant qu’une personne jouissant des droits comme tout autre humain conformément au thème de la commémoration de la journée de la santé mentale sous le thème « la santé mentale nous concerne tous ».
Mme Bibiane Lwamira a déploré le fait que le malade mental est confronté à la marginalisation économique, sociale et médicale jusqu’à être considéré comme un fardeau et rejeté dans la nature en dépit du fait de disposer d’une famille. Il existe des structures sanitaires qui peuvent prendre en charge pour des soins appropriés, a-t-elle indiqué.
Mme Bibiane Lwamira a, à ce sujet, recommandé aux structures ayant la santé publique dans leurs attributions d’insérer dans le budget du Gouvernement une rubrique concernant la prise en charge des personnes souffrantes des troubles mentaux, des soins gratuits aux personnes souffrants et la construction des écoles des métiers spécialisées à cette catégorie des personnes. Elle a en outre appelé la société à des égards envers ces personnes tout en invitant des injures perverses à l’endroit des personnes souffrant de maladies mentales.
Selon les enquêtes de la division provinciale de la Prévoyance sociale au Nord-Kivu, cette partie de la RDC a connu plusieurs périodes de désastres, dures, troubles et conflits armés où la pauvreté bat record. Toutes ces difficultés sont, pour la plupart de fois, à l’origine de nombreuses maladies mentales.
Mme Bibiane Lwamira Baderha’Obusha, a enfin estimé qu’il est possible de soulager tant soit peu les personnes présentant un problème de santé mentale ainsi que leurs familles. L’engagement de tout un chacun peu importe son rang social, peut apporter plus pour que la situation de cette catégorie des citoyens puisse s’améliorer, a-t-elle conclu.
ACP/ANACLET/KMS