Les malades mentaux encadrés par le Centre de Protection des Indigents et mal nourris, CEPIMA, plaident pour leur réinsertion et intégration sociale dans la dignité humaine. Ils l’ont exprimé le 10 octobre 2016 lors de la cérémonie marquant la célébration de la journée internationale dédiée à la maladie mentale.
Les malades mentaux, dans leur mot de circonstance lu par l’un de leurs en état de stabilisation, ont dénoncé plusieurs cas d’insécurité au Nord-Kivu qui sont à la base de leur malheur et accusent le massacre de leur proche, la perte des êtres Chers, les Kidnappings et le manque de scolarité. Ils ont remercié Dieu le Créateur du ciel et de la Terre pour leur avoir protégé du suicide.
Selon la chargée des relations publiques au sein du CEPIMA les conséquences liées à l’insécurité seraient à la base de différentes maladies mentales. Madame Consolé IHANA indique que les malades mentaux éprouvent plusieurs difficultés entre autre la prise en charge sociale. Elle dénonce les méfaits de la guerre et de l’insécurité.
Sous le thème local « Protégeons notre société contre les maladies mentales qui sont l’affaire de tous », les organisateurs ont plaidé pour l’investissement dans la santé mentale. Même son de cloche pour le centre de santé mentale Muyisa qui a entretenu les malades et plusieurs invités.
Le Psychiatre Maneno Salvin a centré son spetch sur la drogue et les autres stupéfiants. L’orateur du jour a fait savoir à l’assistance que la grande partie des malades mentaux encadrés dans son centre se livrent à la drogue, à la consommation abusive de l’alcool très concentré, aux médicaments frappés d’interdiction de vente et les drogues de l’extrême Orient importés clandestinement par certains opérateurs économiques qui rendent un mauvais service à la population.
Retenez que le thème mondial retenu cette année est « maladie mentale, un défi pour la société ».
ACP/SAAMBILI/kms