Le Gouverneur de la province du Nord-Kivu, Julien Paluku a échangé ce samedi 29 octobre avec l’Envoyé spécial des États unis d’Amérique dans la région des Grands lacs M. Thomas Periello qui effectue une visite de travail dans cette province de l’Est de la RDC.
Les échanges entre les deux personnalités ont essentiellement tourné au tour des questions sécuritaires notamment dans le territoire de Beni et de développement.
« C’est en toute hospitalité que je viens d’être reçu par le Gouverneur Julien Paluku avec qui nous avons eu des discutions sérieuses essentiellement focalisées sur la situation sécuritaire dans la région de Beni », a dit Thomas Periello pour qui « les USA continuent à apprécier la collaboration du Gouvernement congolais sur les questions de développement économiques et sécuritaires ».
Des échanges très fructueux.
Pour le Gouverneur Julien Paluku, il s’est agit « des échanges très fructueux », de plus de deux heures de temps, qu’il a eus avec l’Envoyé spécial des USA dans la sous-région pour avoir invoqué « les grandes questions de l’heure ».
L’Autorité provinciale a dit avoir mis à profit l’opportunité pour éclairer la religion de son hôte sur les dispositions récemment arrêtées par le Commandement supérieur des Fardc avec le scission en deux de la zone opérationnelle de commandement de l’Opération Sukola I.
« Bientôt un mois nous sentons qu’il y a une pression exercée par l’armée loyaliste sur les rebelles », a assuré l’Autorité provinciale qui a également souligné la traque contre les groupuscules ai mai déclarés à Kabasha et sur le Mont Carmel à l’Est de la ville de Butembo.
A toutes ces nouvelles milices naissantes l’ordre a été donné pour que le bon citoyen se retire avant que l’armée loyaliste ne passe à la vitesse supérieure de la contrainte.
Sur le plan politique, les deux personnalités se sont appesanties sur le tout récent accord signé entre les Congolais en date du 18 octobre dernier. A ce sujet, Julien Paluku a formulé le vœu de voir les États-Unis, par le truchement de leur Envoyé spécial, afin d’appuyer la démarche du Chef de l’État, Joseph Kabila dont le souci majeur est celui de rassembler tous les Congolais autour d’un idéal et épargner ainsi au pays des clashs, le besoin de tous les partenaires étant celui de voir toute la RDC retrouver son unité, symbole de fierté.
« L’accord qui a été signé en date du 18 octobre donne déjà des perspectives avec des dates qui sont fixées pour le reste du processus », a renchéri Julien Paluku pour qui la violence court le risque de plonger le pays dans une incertitude dangereuse pour une passation civilisée du pouvoir voulue de tous.
ACP/Kambale/kms