Une équipe constituée de trois (3) agences du système des Nations unies (OCHA, UNHCR et OIM) a présenté ce vendredi 18 novembre, au cour d’une réunion interministérielles l’arbre décisionnel relatif à l’intégration d’un site spontané dans le mécanisme CCCM (camp coordination-camp management) en vu de la fermeture d’un site de déplacement.
Répondant aux journalistes à l’issue des échanges, M. Seybou Boubacar, chef sous-bureau de l’Organisation internationales des migrations (OIM/GOMA), est largement revenu sur les principes directeurs déterminant les conditions d’ouverture et de fermeture du site. La fermeture des camps de déplacés étant basé sur des principes, l’équipe a reçu des orientations de la part des autorités pour plus de pérennité des actions à mener dans le cadre du retour ou de la relocalisation des personnes revenant d’un asile.
« Nous avons eu des discutions et maintenant il appartient à l’autorité de donner des directives pour qu’on puisse aller de l’avant et voir comment cette stratégie va s’intégrer dans d’autres déjà existantes afin de voir comment accompagner les déplacés dans un retour digne dans leurs territoires d’origine à travers une réinsertion locale », a résumé Seybou Boubacar pour qui toute fermeture d’un camp des déplacés doit être suivie des actions durables.
La ministre provinciale du Plan, Marie Shematsi, celle du Genre Adele Bazizane, le ministre de l’Énergie, Anselme Kitakya et celui de l’Environnement, Balthazar Kanyamanza ont pris part active à ces échanges.
Judith Mululu