Le ministre d’État en charge des Infrastructures, Travaux publics et reconstruction, Thomas Luhaka a procedé ce lundi au lancement officiel du trafic sur le pont Semliki effondré en date du 02 janvier de courant d’une portée linéaires de 63 mètres, jeté sur la rivière de meme nom sur la route reliant les villes de Beni et Butembo à la cité de Kasindi, à la frontière ougandaise-congolaise.
C’était en présence du Gouverneur de la province du Nord-Kivu, Julien Paluku Kahongya, du ministre honoraire Salomon Banamuhere et d’une foule nombreuse d’officiels et autres curieux venir saluer la reprise du trafic sur ce tronçon d’importance capitale pour le Nord-Kivu et une partie de l’ex province Orientale.
Peu avant de couper le ruban symbolique, le ministre d’État en charge des ITPR, a les peines endurées par la population à la suite de l’effondrement de cet ouvrage avant de saluer la promptitude avec laquelle le chef de l’État a pris en considération la réhabilitation du pont Semliki.
S’exprimant en Kiswahili, une des langues nationales couramment parlées à l’Est, le Ministre d’Etat en a profité pour adresser une sévère mise en garde en garde aux operateurs économiques au sujet des défauts de chargement avant de prévenir que les services compétant vont être mis en contribution pour faire respecter le tonnage car des pénalités de diverses manières vont désormais frapper tout récalcitrant.
Le Gouverneur Julien Paluku Kahongya qui avait effectué une visite de constat 24 heures après l’effondrement a rassuré de la détermination du président de la République Joseph Kabila Kabange a résoudre définitivement le problème par le remplacement complet de tout l’ouvrage. « Le Président a promis et il a réalisé », a indiqué l’Autorité provinciale revenant sur le timing de quinze jours fixé à l’avance.
Construit vers les années 1950, le pont Semliki supporte plus de 200 camions gros porteurs par jour en provenance du port kenyan de Mombasa sans compter les camionnettes de petit et long châssis. Sa réhabilitation constitue un ouf de soulagement pour une population qui commençait à souffrir suite à la hausse des prix manufacturés en majorité importés de l’Ouganda, Kenya et/ou Tanzanie.
Mustafa Kemal