L’état actuel du pont Semliki ne présente aucune inquiétude sur l’état actuel sauf quelques de la bande de roulement qui se sont légèrement détachées du platelage de la partie restée intacte, a rassuré le Gouverneur de la province du Nord-Kivu, Julien Paluku au cours d’une mise au point tenue ce vendredi 17 février à sa résidence officielle.
« Il n’ya rien à s’inquiéter du pont Semliki, celui –ci ne s’est pas effondré comme les prétendent les mauvaises langues », a rassuré le Chef de l’Exécutif provincial Paluku précisant qu’il s’agit « d’une bande de roulement faite de quelques planches qui ont cédé au-dessus ».
Des explications techniques de l’Office des Routes fournies au Gouverneur indiquant « qu’il y a eu un petit décollage de la soudure sur le diagonal interne consécutive à la vibration du bois après le récent passage des engins lourds sur l’ouvrage dont les 63 mètres restent intacts ».
Pour parer contre toute éventualité, les ingénieurs de l’Office des routes ont déjà été dépêchés sur place pour non seulement remplacer les planches mais aussi renforcer la soudure de la ferraille diagonale longue des 43 mètres. Pendant l’exécution des travaux de réparation qui ne prendront que quelques jours, seuls les véhicules de tonnage moyen pourront traverser, a encore assuré l’Autorité provinciale qui a mis en garde contre les récupérations politiciennes.
Une partie du pont Semliki longue de vingt mètre, jeté sur la rivière du même nom, sur l’axe Beni-Kasindi à une vingtaine de kilomètres à l’Est de la ville de Beni s’était effondrée en date du 2 janvier dernier au passage d’un gros camion Mercedes Benz « Actros ».
Sur instruction du Président de la République, le Gouvernement avait mis les bouchées doubles pour rétablir la circulation sur cet ouvrage construit vers les années 1950. En date du 23 janvier, soit quelques dix-neuf jours seulement après l’effondrement, la circulation avait été rétablie totalement sur ce pont assurant la jonction entre l’Ouganda et les villes de Beni au cours d’une cérémonie patronnée par le ministre d’État en charge des Infrastructures, Travaux publics et reconstructions, Thomas Luhaka.
ACP/Kambale/KMS