La fête de Pâque à l’issue de laquelle les chrétiens se souviennent de la résurrection de jésus christ, n’a pas été célébrée avec éclat comme celles précédemment fêtées, a constaté l’ACP, dimanche au d’une ronde à travers quelques quartiers.
Comme d’habitude, les chrétiens de différentes confessions religieuses ont été au rendez-vous dans leurs divers lieux de culte organisés à cette occasion. Déjà à partir de 06 h00 différentes rues et artères de la ville étaient menant vers leurs églises respectives aux fins d’honorer cette journée de grande importance dans la vie spirituelle de tout Chrétien.
Contrairement aux années écoulées où cette journée était marquée par des fêtes caractérisées par le partage des verres et repas dans la fraternité, à part la célébration des cultes, pour cette année la journée n’a pas connu cette marque. Les uns justifient cet état de chose aux difficultés dues à la précarité de la situation socio-économique.
Pour Maman Lubula, marchande au marché Kahembe et fervente chrétienne catholique, la situation actuelle n’a pas permis que les fêtes de partage soient organisées comme dans le temps. Nous le remarquons même ici au marché parce que nous ne vendons pas comme on les faisait avant, a-t-elle révélé.
Elle a conclu que « ce qui nous reste, est de nous rendre simplement à l’église et glorifier l’Eternel Dieu qui permet que nous respirons encore aujourd’hui ».
De son coté, M. Fabrice Kahongya, chauffeur d’un taxi bus et père de 5 enfants, atteste que « l’essentiel est qu’on trouve de quoi mettre sous la dent et continuer à vivre » comme pour justifier son travail en pleine journée pascale. Ce jour, a-t-il enfin expliqué, c’est devenu un dimanche pourtant une journée très significative pour le salut des croyant aux christianisme.
ACP/Kombo/KMS