Les Forces armées de la République démocratique du Congo (Fardc) ont maté de la bonne manière une tentative d’attaque attribuées aux miliciens mai mai de la coalition Saperita-Kilalo qui tenaient à investir la ville de Beni, dans la province du Nord-Kivu, dès le matin de ce dimanche 23 avril à partir des collines Kalingathe et Kalau, située à près de 15 km à l’Est centre-ville, a assuré le Commandant des opérations Sokola I Sud, le général Fall Sikabwe.
Selon cet Officier supérieur, les assaillants qui auraient pour mission de saboter la mairie, la prison des femmes et l’établissement de garde et éducation des enfants (EGEE) situé au centre de la ville, ont été contenus avant d’être repoussés loin dans la vallée de la rivière Semliki (Graben). Le bilan de ces affrontements fait état de deux miliciens mai mai tués, trois capturés et deux éléments des forces régulières tombés sur le champ d’honneur et six blessés.
La haute hiérarchie militaire des opérations SOKOLA I Sud assure que la situation est redevenue calme et que les forces armées contiennent le terrain. Toutefois la population est appelé à doubler de la vigilance en dénonçant tout mouvement suspect.
L’attaque de ce dimanche qui constitue la quatrième tentative en l’espace d’un mois a vu les assaillants être pris en étau quand ils se croyaient s’être infiltrés dans les positions des forces loyalistes jusqu’au village de Masia, à 3 Km du centre ville de Beni, d’où ils ont subi la puissance de feu des Fardc appuyées par la Brigade d’intervention de la Monusco qui ont contraint l’ennemi à détaler jusque dans partie de Beni territoire comprise dans le secteur de Ruwenzori.
A la suite des affrontements en répétition, les habitants des localités de Kalau, Kalingate et Masia ont jugé bon de quitter leurs milieux naturels pour trouver asile dans la ville de Beni et Butembo où ils vivent sans assistance, dans des familles d’accueil.
Une autre présence des miliciens de cette coalition mai-mai Saperita-Kilalo serait également en préparation d’un autre assaut contre Beni-ville, cette fois à partir de l’ouest précisément des agglomérations de Cantine et Mabalako, a dénoncé la société civile locale.
ACP/KATALYA/kms