Les éléments des Fardc assurent la protection des populations civiles congolaises contre les téméraires rebelles hutus Rwandais des FDLR

Contrairement aux appréhensions redoutées des exactions des Rebelles FDLR sur les populations civiles pendant la traque donnée à ces forces négatives rwandaises, les éléments des FARDC assurent tant bien que mal cette protection des populations civiles congolaises

Contrairement à ce qu’on leur reproche souvent par des ONG de protection et de promotion des droits de l’homme, les FARDC affichent jusque-là, un comportement responsable à l’endroit des civils, hommes et femmes confondus. Cela au cours de la traque des FDLR déclenchée depuis mardi à en croire les ONG locales se basant sur leur monitoring quotidien.


Les Forces armées de la République démocratiques du Congo (FARDC) se comportent bien envers les civils dans l’opération de la traque des rebelles rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) lancée, mardi 24 février, dans les moyens plateaux d’Uvira au Sud-Kivu, à en croire des organisations locales des droits de l’homme.

24 heures après le lancement de l’offensive de l’armée contre les combattants FDLR à Uvira, « aucune déviation n’est enregistrée », affirment des activistes locaux des droits de l’homme joints par Radio Okapi. Les opérations de l’armée se déroulent à Kanyovu, groupement de Lemera, en chefferie de Bafuliiru sans pillage ni maltraitance de la population civile. Les épouses et enfants des combattants hutus qui vivaient à Nyundwe et Ilevwe se seraient détachés d’eux lors des affrontements, en fuyant vers Bibangwa, Muhule et dans le groupement de Katala. 

Les habitants de Kanyovu se déplacent aussi vers Sange par crainte des combats. Le chargé des programmes du « Centre indépendant de recherche et d’études stratégiques au Kivu », Oscar Abede, indique que sa structure procède au monitoring de la situation sur le terrain et surveille les éventuels déplacements de la population. Pour l’heure, aucun bilan de cette offensive n’est disponible, mais les animateurs d’ONG locales craignent que les FDLR qui sont en train d’être repoussées dans les forêts environnantes, ne s’organisent pour riposter.

Chapeau bas aux FARDC qui, jusque-là sont irréprochables en ce qui concerne la violation des droits humains. Elles s’emploient à sécuriser et protéger les populations civiles. Par vengeance, les combattants de l’armée congolaise ne doivent pas être tentées de commettre des voies de fait ou procéder à des viols massifs sur les épouses et enfants des combattants hutu des FDLR. Et pour moi également sur les Congolaises en profitant de leur débandade dans la fuite sous des cieux plus cléments.

Heureusement qu’on n’en est pas encore-là. Pourvu que les FARDC affichent ce bon comportement jusqu’à la fin de ce désarmement forcé des rebelles hutu rwandais des FDLR. Si des cas de dérapages sont recensés, les auteurs de ces violations des droits de l’homme devraient répondre de leurs actes devant la justice. Le problème d’impunité ne pouvant plus persister dans le pays.

O. Dioso/Le Potentiel