Les activités ont repris leur cours normal ce mardi sur toute l’étendue de la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu après un lundi d’hier 19 décembre marqué par une paralysie partielle, quelques habitants ayant préféré de jouer à la prudence par crainte d’éventuels débordements de la part d’une certaine opinion qui prédisait l’hécatombe à la fin constitutionnelle du mandat du Chef de l’État, a constaté l’ACP.
Tôt le matin, les motos taxis qui d’ailleurs étaient opérationnelles toutes la journées d’hier, étaient visibles allant dans tous les sens de même que les taxis bus commis au transport en commun.
Les élèves, habillés en uniformes bleu blanc, qui n’ont pas encore clôturé le premier trimestre se sont rendus dans leurs écoles respectives. Les boutiques, les magasins, les banques de même que les maisons de télécommunication ont repris leur cours normal.
Les membres du Gouvernement provincial du Nord-Kivu se sont, quant à eux, réunis au tour du Chef de l’Exécutif Julien Paluku en conseil extraordinaire afin de faire le point de la situation.
A noter que la journée du lundi 19 décembre est restée calme à Goma où les éléments de la Police nationale ont été déployés dans tous points névralgiques de la ville pour parer contre toute éventualité. À l’exception de l’attaque de la ville de Butembo par des miliciens mai mai où le bilan a été revu à la hausse passant de 7 à 13 personnes tuées dont un policier et un casque bleu sud-africain, toutes les grandes agglomérations du Nord-Kivu sont restées calmes.
ACP/Symphorien Kambale/kms