Le Parlement d’Enfant de la ville de Butembo-Territoire de Lubero a exprimé ce mercredi, 12 septembre 2017 son indignation suite à la multiplicité des journées ville morte et/ou l’organisation des marches dites pacifiques. Dans un message publié ce jour, le président de cette coorporation s’insurge contre la paralysie des activités scolaires qui poussent certains élèves à vagabonder dans la rue. Justin Mutwalughuma appelle les uns et les autres à épargner les enfants qui voient leur éducation hypothéquer par les journées mortes répétitives et qui n’ont pas de sens.
Le président du parlement a indiqué que sur huit jours de cours, les écoliers et élèves viennent d’en perdre trois, ce qui est inadmissible. Même son decloche pour le chef de la Sous-division urbaine de l’EPSP qui demande aux opérateurs éducatifs de maximiser le nombre de jours de classe conformément au calendrier scolaire édicté par le ministère de tutelle dont 222 jours pour les primaires et secondaires et 198 jours pour les écoles maternelles. Pendant que certains syndicalistes continuent à rester à la maison et abandonner momentanément la craie.
L’autorité scolaire précise que les revendications du SYECO sont prises en compte par le ministère de l’EPSP qui travaille de concert avec la délégation nationale de cette structure de défense des droits des enseignants. C’est ainsi qu’il a demandé au SYECO de prendre des décisions qui profitent à nos enfants car en persistant dans la grève on risque ne pas aboutir à des résultats escomptés mais plutôt catastrophiques. Les enseignants doivent tous reprendre le chemin de l’école.
Par ailleurs, dans la contrée de Ndoluma, Kitsombiro et Lubango, les combattants maï maï menacent les directeurs et préfets d’écoles sous prétexte que le moment n’est pas encore favorable pour la reprise et leur demande de suspendre les activités scolaires : contactez à ce sujet, certains directeurs précisent que les miliciens vont jusqu’à exiger une bagatelle somme de quatre cent dollars (400 US) à quiconque voudrait continuer les pousse à effectuer les visites dans les écoles pour obliger les chefs d’établissement à renvoyer les enfants à la maison.
Retenez que cet activisme des miliciens a pour conséquence la non reprise effective des cours dans la plupart des écoles de la région car certaines zones sont dépourvues des forces de sécurité et sont sous contrôle des miliciens MAZEMBE hostile à l’éducation des enfants. ACP/Saambili/kms