La commission territoriale de lutte contre les violences sexuelles et celles basées sur le genre, a publié, le weekend dernier, l’état de lieu sur ce phénomène dans la partie Nord de la province du Nord-Kivu où l’on fait état d’une nette régression des exactions attribuées aux hommes en uniformes policiers et militaires.
Selon le chef de bureau urbain du Genre, Femme et Enfant, Odile Mabanza, il est ressorti des assises tenues à Lubero que le taux des civils auteurs des violences basées sur le genre en territoire de Lubero aussi bien que dans d’autres entités, augmente par rapport à celui des agents de la police et les militaires qui a sensiblement baisé.
L’ignorance, par les présumés auteurs civils, de la loi en la matière aussi bien que la consommation abusive de l’alcool et autres drogues seraient à la base de ce comportement immoral des civils.
Il revient donc à souligner que les séances de sensibilisation auprès de la Police, les Fardc et d’autres services spécialisés de l’Etat ont eu un impact positif avec des résultats encourageants.
Au gouvernement de la République Démocratique du Congo par le biais du bureau du Représentant personnel du chef de l’Etat en charge de lutte contre les violences sexuelles et le recrutement des enfants, les participants ont émis le vœu de se pencher sur cette situation en vue d’une application stricte de la loi sur les violences sexuelles et basée sur le genre. De cette façon l’impunité va cesser d’être consacrée, ont conclu les membres de la commission territoriale de lutte contre les violences sexuelles et celles basées sur le genre dans le grand Nord-Kivu. ACP/Saambili/kms.