Le gouverneur de la province du Nord-Kivu, le lieutenant général Constant Ndima Kongba, est descendu personnellement sur le lieu des manifestations avec un appel des jeunes à la prise de conscience.
Au carrefour de l’INSTIGO, l’Autorité provinciale a surtout prodigué de sages conseils aux manifestants en leur demandant de soutenir l’armée loyaliste et ne pas ouvrir la voie à l’ennemi. Il a, à cette occasion, démontré la réalité des choses aux jeunes remontés pour qui la Force régionale et la Monusco ont le choix entre des offices concrètes contre les groupes armés en commençant par les rebelles du M23 ou le depart pur et simple.
La semaine d’actions contre les Force régionale de l’East African Community(EAC), et la MONUSCO, décrétée par la coordination de la société civile forces vives et les mouvements citoyens pro-démocratie, a effectivement démarré ses actions tôt le matin de ce lundi sur toute la ville de Goma, par la paralysie des activités en bloquant la circulation à l’aide de grosses pierres posées sur la chaussée par des jeunes manifestants paralysant ainsi toutes les activités au sein de la ville.
Les marchés, les banques, les stations services, les écoles, les boutiques et les magasins ont ainsi gardés leurs portes fermées et quiconque s’aventuraient à sortir notamment dans les quartiers Mabanga Nord, Majengo, Kasika et Virunga Nord, était pourchassé par ces jeunes manifestants constitués en majorité des jeunes dont l’âge varie entre 12 et 25 ans.
Toutes les artères asphaltées de la ville volcanique est barricadée car jonchées des pierres omniprésentes dans tous les coins et recoins de Goma. Aucun engin roulant n’était visible sauf les quelques jeeps des militaires et les policiers qui ont été déployés dans les artères principales pour dégager la voie publique.
Au niveau du rond-point Signers, au centre de Goma, les manifestants se sont livrés à des actes de barbarie en déchirant les panneaux publicitaires qui n’ont rien à faire avec leur marche.
Du côté quartier Mapendo, dans la commune de Goma, sur la route de l’aéroport international, en direction du rond-point Rutshuru, une foule des manifestants est passée en scandant des slogans hostiles contre l’ennemi et ses appuis.
Des actes de vandalisme ont été observés dans le chef de certains manifestants incontrôlés qui tentaient de forcer les portes des magasins pour vouloir piller. Leurs intentions malveillantes ont été vite découragées par la Police qui a procédé à des tirs de sommation en l’air pour les dissuader.
Jusqu’à 14 h, une accalmie relative était observée avec l’espoir de voir la situation redevenir à la normale dans les heures qui suivent.
Déchainés contre la Force régionale de l’EAC
Des centaines des milliers de manifestants ont envahi les rues de la ville de Goma depuis tôt le matin de ce lundi de 6 févier. Ces derniers manifestent contre l’inaction de la force de l’East African Community dans la guerre qui oppose le M23 aux forces armées de la RDC en province du Nord-Kivu.
Des manifestants en colère barricadent la route pour dénoncer l’inaction de cette force régionale de l’EAC face aux rebelles du M23 mais aussi l’agression rwandaise.
La route Goma-Sake est barricadée au niveau du marché Alanine et à L’lNSTIGO. La situation est la même au kilomètre témoin vers la station Mutinga et dans plusieurs coins chaud de la ville.
La population se soulève contre l’inaction de la force régionale de l’EAC face aux rebelles du M23 mais aussi l’agression Rwandaise. Nous estimons que c’est la volonté qui peuple prend maintenant conscience m. Les présidents qui étaient au sommet de Bujumbura au Burundi ont demandé au M23 de déposer les armes mais ces terroristes continuent à agir sois l’appui du Rwanda et en présence de l’EAC. Cette soit disant force doit partir, la Monusco doit aussi partir et nous allons rester avec nos FARDC », s’est a raconté Moïse Akili du mouvement citoyen Lutte pour le changement.
Suite à cette situation, la ville de Goma tourne au ralenti, pas de transport en commun, les écoles et universités n’ont pas ouvert leurs portes, les quelques élèves et étudiants qui ont tenté d’aller à l’école et auditoires ont été obligés de retourner.
Le commandant de la police en ville de Goma le commissaire supérieur principal Job Alisa qui est descendu dans la rue pour rétablir la situation, a invité les manifestants très surchauffés au bon sens et à ne pas détruire des infrastructures qui ont coûté cher à la République pour leur aménagement.
« Nous avons écouté votre ralle bol. La manifestation ne doit pas détruire le peu qui nous restent. Ouvrez les voies de passage à nos forces qui sont en intervention», les a-t-il interpellés. Les manifestations qui commencent aujourd’hui pourront se poursuivre toute la semaine selon les organisateurs. ACP/NK/BABUNGA et ISHARA/KMS