Une étude publiée cette semaine dans la revue médicale « The Lancet » lu par l’ACP prouve qu’en cas de convulsions prolongées d’épilepsie, l’administration buccale d’un tranquillisant est deux fois plus efficace que le traditionnel traitement par voie anale.
Selon l’étude, la nouvelle méthode consiste à injecter du midazolam liquide dans la bouche du patient entre les gencives et la joue grâce aux médicaments, rapporte l’étude qui indiquent que les crises disparaissent chez la majorité de patients bien qu’elles persistent chez environ 20% des malades.
La plupart des crises durent une à deux minutes tandis que certaines autres sont plus longues et risquent de déboucher sur des lésions cérébrales voire la mort d’environ 40 millions de personnes à travers le monde souffrent d’épilepsie.
Les malades souffrant de l’épilepsie sont sujets à de brèves perturbations électriques du cerveau qui provoquent des crises. Celles-ci peuvent aller de petits troubles des sens à de graves convulsions, note la revue « The Lancet ».ACP/Kingombe/KMS