La 5e Edition du festival Amani dont le coup d’envoi a été donné ce vendredi à la place Jean Paul II du collège Mwanga de Goma, a honoré la musique congolaise en consacrant sa première journée à ce genre de la Musique.
Le représentent de l’Unesco M Adboulamanie Diallo, a, à cette occasion, salué les organisateurs de cette fête culturelle pour avoir accordé une importance énorme à la rumba congolaise qui représente actuellement la musique de l’Afrique centrale et du bassin du Congo.
« La musique Rumba est en train de s’enrichir dans le plan mondial », a a-t-il reconnu avant d’estimer que « l’option du festival amani de retenir la rumba congolaise parmi d’autres musiques à jouer, contribue bien la demande de la RDC d’inscrire ce genre de musique sur la liste du patrimoine mondial ».
De son coté, M. Lye Yoka, directeur général de la Lina et président de la commission pour promotion de la Rumba congolaise, ce genre musical « reste l’art par excellence et un vecteur de la cohésion riche de contenue et d’histoire ». Pour cet operateur culturel, « la rumba constitue une voie qui défend les valeurs de paix et de développement pour la RDC », une raison d’encourager les démarches en cours en vu de son ’inscription à liste du patrimoine à une seule condition que ce style soit d’abord reconnu comme patrimoine national.
« La Rumba congolaise dans sa diversité garde les fondamentaux avec la diffusion des messages de paix et de la culture congolaise », a signifié M. Lye Yoka très confiant pour l’aboutissement des démarches.
Pour M. Guillaume Bisimwa, directeur du festival Amani qui établit un lien entre la culture et la paix, cette consécration de la rumba congolaise fait suite à sa dernière reconnaissance comme patrimoine national. Pour lui, la culture congolaise transmise actuellement par sa rumba, est devenue copie dans la région des Grands lacs. Guillaume Bisimwa a également promis s’investir pour la création d’un cadre au sein de son école d’art, qui aura à apprendre la vraie rumba congolaise aux jeunes de la ville de Goma.
Au premier jour, la star Ferre Gola a ouvert le bal pour donner beaucoup plus du tonus à l’événement avec danse congolaise de la dernière génération.
Près de 12.000 festivaliers à l’ouverture du festival Amani
Environ douze mille1(2.000) festivaliers venus de Goma et de plusieurs coins du monde ont pris d’assaut la place Saint Jean-Paul II du collège Mwanga de Goma, cadre choisi pour abriter ce vendredi, les activités de la 5ème édition du festival Amani qui se déroule au siège des institutions provincial du Nord-Kivu du 9 au 11 février.
Le gouverneur de la province du Nord-Kivu, Julien Paluku Kahongya a saisi l’opportunité pour signifier aux jeunes ainsi qu’à ses administrés en général, les affres des multiples guerres appartiennent au passé et que le moment est venu pour espérer vivre en paix grâce au concours des uns et des autres.
« La tenue de ce grand rendez-vous des musiques et danses en ville de Goma, est un grand honneur », a-t-il indiqué tout en saluant l’initiative de l’entrepreneuriat des jeunes inscrit en bonne place du festival. Pour Julien Paluku, l’accent mis sur l’entreprenariat constitue une opportunité offerte à la jeunesse pour démontrer ses différents talents à la place de prendre la kalachnikov. Il a émis les vœux de voire le Gouvernement penser à créer un fonds pour le soutien aux initiatives de jeunes.
Cette présente édition du festival Amani compte aussi promouvoir l’entreprenariat privée de jeunes dont 4 projets d’entrepreneuriats ont réussi un fonds d’appui au démarrage de leurs entreprises, un soutien de l’organisation du festival Amani.
L’engouement est de taille surtout dans les milieux des jeunes, l’activité étant toujours organisée pendant la détente qui sanctionne la fin des examens du premier semestre pour les élèves du secondaire. La promotion de la paix à travers la culture et l’entrepreneuriat, constitue l’objectif de cette manifestation devenu un cadre de cohésion pour une cohabitation pacifique.ACP/Kambale et Ishara/kms