Il rejette donc le fait que la situation humanitaire de la RDC soit assimilée à certains pays du monde «où se déroule des guerres à haute intensité engageant des armées de plusieurs pays avec des bombardements massifs et récurrents depuis de nombreuses années et accompagné d’un effondrement de l’Etat ».
Pour lui, cela n’est absolument pas le cas en RDC qui fait plutôt face à « des attaques non conventionnelles et asymétriques des groupuscules terroristes et des groupes armés criminels ».
She Okitundi s’insurge donc contre l’exagération dans la description de la crise humanitaire congolaise qui ne correspond nullement à la réalité sur le terrain.
« Elle est même contreproductive pour l’image de marque et l’attractivité de notre pays, et agit comme repoussoir pour les investisseurs potentiels en RDC. Ce qui va à l’encontre de l’intérêt majeur des populations congolaises », a-t-il soutenu.
Par ailleurs, le chef de la diplomatie nationale a donné également la position du gouvernement quant à la résolution 2409 du Conseil de sécurité de l’ONU qui renouvelle le mandat de la MONUSCO.
« Nous prenons acte de la décision du Conseil de sécurité qui renouvelle le mandat de la MONUSCO. Il est demandé à la MONUSCO de protéger les civils et d’appuyer la mise en œuvre de l’accord, pas plus… » a déclaré l’ancien sénateur.
Selon lui, l’ONU devait renforcer la mission de la MONUSCO pour lutter contre les groupes armés.
« Nous aurions souhaité que le Conseil puisse mettre un accent particulier sur l’éradication des groupes armés, mais on accepte ce qui est fait… », a ajouté She Okitundu qui précise que la résolution 2409 n’a donné “aucune directive” à la MONUSCO à propos du processus électoral. Il s’agit plutôt d’une tâche d’appui et d’accompagnement.
Sur la question de la décrispation, Léonard She Okitundu a tenu à rappeler que ce sujet ne doit pas être considéré comme une exigence unilatérale à la charge des autorités et doit concerner tous les acteurs politique de la Majorité, Opposition et de la Société civile dont l’église catholique ainsi que les partenaires internationaux qui doivent poser des actes dans le sens souhaité, celui d’accompagner constructivement, d’une manière paisible, le processus politique qui doit mener aux élections.
Times.cd