ACP :- Les activités liées à la journée internationale pour les droits de la femme ont été lancées ce vendredi 08 mars 2024 sur toute l’étendue du territoire national à partir de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu, Est de la République démocratique du Congo par Mme la ministre du Genre, famille et enfants.
» Contrairement aux années antérieures, la journée du 8 mars sur toute l’étendue de la République, est célébrée dans une attitude de deuil pour compatir avec les compatriotes du Nord-Kivu, en signe de solidarité’, a déclaré Mme Mireille Masangu, membre du gouvernement Sama Lukonde, dépêchée à Goma pour cette fin.
A elle de poursuivre que « le mois de mars de chaque année à toujours été dédiée à la célébration de droits des femmes, dans tous les pays membres des nations unies et la RDC en fait partie.
La date du 8 mars de cette année est célébrée sous un thème particulier « accroître les ressources nécessaires en faveur des femmes et des filles dans la paix pour un Congo paritaire ».
Pour cette journée, l’objectif principal poursuivi est de valoriser l’éveil de la conscience économique et politique de la femme, a-t-elle soutenue.
« Nous devons nous impliqués dans la recherche de la paix et ne pas se considérer toujours comme de victimes, car nous sommes des actrices de changement, selon la résolution 1325 des nations unies », a éclairci Mme Mireille Masangu.
De son coté, le Vice-gouverneur de province du Nord-Kivu, le commissaire divisionnaire Jean-Romuald Ekuka Lipopo, tout en encourageant les femmes à la prise de conscience et à la lutte pour leur promotion et l’épanouissement, les a appelées à ne pas se sous-estimer, car, a-t-il fait observer « la femme est au centre même de l’action de Dieu et l’action du monde ».
Quant à Mme Aimé Kataliko, activiste et vice-présidente du Collectif des associations féminines pour le développement (CAFED), une organisation féminine, la commémoration de cette journée, dédiée à la femme, se déroule malheureusement pendant leurs semblables sont entrain « de souffrir dans les camps de déplacés et d’autres affectées par les atrocités qui sévissent à cause de la guerre ».
« Nous sommes choquées de voir nos sœurs, nos filles, nos mamans entrain d’être volée chaque jour. Nous demandons au gouvernement de la république de s’impliquer davantage dans la restauration de la paix pour que ces déplacés puissent rentrer dans leur milieu naturel », a-t-elle recommandé.
A travers cette célébration de la journée internationale des droits de la femme, la division provinciale du Genre au Nord-Kivu, à travers la maison de la femme de Goma, a lancé l’activité de solidarité en faveur des déplacés, par une collecte de fonds, de vivres et de non vivres.
En signe de solidarité avec les déplacés, toutes les femmes étaient habillées en noir. A cette occasion, une note de plaidoyers a été lue par la représentante des femmes déplacées. Elle a exprimé la douleur de toutes les femmes et filles déplacées, tout en exhortant le gouvernement de la République d’user de tous ses pouvoirs pour mettre fin à la guerre, car trop c’est trop ! a-t-elle dit. ACP / Kakuru et Majibu/kms