Nombreux habitants de la ville de Goma interrogés par l’ACP, se sont dits jeudi très satisfaits de la suppression, le mercredi dernier de la barrière érigée il y a plusieurs mois à l’entrée du port public de cette ville.
Pour M. Kambale Jean-Pierre, taximan du secteur Moto, il s’agit vraiment d’une très bonne décision prise par la hiérarchie tant provinciale qu’urbaine par le fait que cette barrière était devenue une source des tracasseries inutiles, car les agents y commis s’intéressaient plutot à l’argent à percevoir au lieu du contrôle proprement dit visant à dénicher les cas suspects d’infiltrations.
A M. Mukendi, fonctionnaire de l’État à la mairie d’ajouter que c’est un acte à encourager parce que l’affectation de l’argent perçu au niveau de cette barrière n’avait pas de destination claire, ce qui expliquait visiblement que ça servait aux individus et pas à l’État.
La plupart d’entre les personnes abordées au sujet de cette action, ont remercié le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, dont le règne commence à produire des signaux visibles d’un changement positif.
L’erection, par la Mairie de cette barrière à l’entrée du port public de la SNCC, a fait couler encre et salive de la part de toutes les categoeries des citoyens. Une motion d’interpellation visant la supression de poste de perception en pleine ville avait même été initiée à l’Assemblée provinciale à l’endroit du ministre provincial ayant le Transport et les voies de communication au Nord-Kivu.
A noter que, tout accès aux installations du port public était payable à 100 FC pour une moto et de 1000 à 5000 FC pour des véhicules. A la Mairie de Goma, l’on soutenait, sans convaincre, que les fonds perçus au niveau de cette barrière étaient affectés à l’assainissement ainsi qu’au fltrage du port. ACP/Kombo et Sarah/KMS