La journée nationale de l’Enseignement qui faisait jadis du boucan à Beni, a été plus que silencieuse pour cette année 2019 pour diverses raisons, a constaté l’ACP.
Selon le directeur de l’Ecole primaire Kisolokele, une des écoles conventionnées kimbanguistes de la ville de Beni, Kambale Tasiviwe Pador, a noté un manque d’organisation et d’initiative tant dans le chef des responsables éducatifs que dans le monde syndical, pour cette journée bien que chômée.
Certains enseignants abordés, quant à eux, ont fait état du manque des moyens pouvant leurs permettre de fêter surtout ils accumulent plusieurs mois impayés des des primes outre un nombre élevés des non-mécanisés sans oublier la catégorie dite NP (Non Payés) bien que paraissant sur les listings.
Pour Muhindo Mundumusa, Inspecteur d’Enseignement primaire, secondaire et professionnel, au manque d’organisation et au non paiement de primes, il faut ajouter l’absence de volonté car au-delà du fait que les enseignants non mécanisés représentent 60%, ceux qui travaillent au sein des écoles privées pouvaient concevoir un plan afin de donner un cachet spécial à cette journée qui honore ce noble métier.
Cette autorité scolaire a révélé que trois jours plus tôt, soit depuis le 27 avril, les enseignants mécanisés de Beni étaient visible en file indienne devant les guichets des banques pour toucher leur salaires. S’il y avait de la volonté, cette catégorie pouvait concevoir des programmes modestes en dépit de la modicité de leurs salaires pour honorer la journée leur dédiée, a-t-il soutenu en substances. ACP/Katalya/kms