Les festivités marquant la journée internationale du Travail ont connu diverses formes organisationnelles à Beni, en raisons de la capacité dévolue chaque entreprise, a noté l’ACP.
Le collectif de jeunes volontaires a, par exemple, planifié une série d’activités culturelles notamment une course à vélos suivi d’un concert musical mettant sur scène plusieurs musiciens de la région parmi lesquels le Ragea Man Makel Sambo, en provenance de Goma.
Par ailleurs, une autre agrémentation en génie musical surnommé « Tango ya Bawendo » est organisé au Grand Cabaret du quartier Mabakanga, sur initiative d’un célèbre animateur à radio télévision Rwanzururu (RTR). D’autres activités récréatives sont annoncées, tambour battant, sur le boulevard du trente juin pour donner un éclat particulier à cette journée internationale du travail dans la ville de Beni où s’observe une légère accalmie depuis le passage du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Au sein de la fonction publique, différents chefs des services étatiques contactés, ont dit n’avoir pas assez de moyens pour organiser des moments de réjouissance en faveur de leurs agents à la hauteur d’une fête de travail. Outre les salaires jugés modiques qu’ils perçoivent, certains des Chefs de Bureaux responsables des services générateurs des recettes, se sont plaints de l’absence des rétrocessions depuis le début de l’exercice budgétaire en cours.
Un engouement est néanmoins observé dans les entreprises paraétatiques notamment au sin des régies financières où une réelle organisation a été préparée pour commémorer la journée internationale du travail. Pour preuve, des réservations sont annoncées pour recevoir les responsables des services dans tel et tel autre hôtel et autre debits de boisson selon que la qualité du service est appréciable.
Aussi au sein des ONGS, l’aboutissement d’une organisation au préalable a été noté selon que l’on est de tel et tel autre secteur d’intervention. Les partenaires locaux ont ainsi associés pour un partage en toute harmonie la joie de disposer du travail selon que l’on est du secteur agricole, médical, environnemental ou social.
Dans le secteur commercial, les activités se sont déroulées comme à l’accoutumée les uns et les autres se disant n’être dépendants que de leurs ventes journalières. Magasins, boutiques, super marchés, stations services de même que le transport en commun à motos ; ont travaillé normalement car nombreux disent vivre « au taux de jour » dans la ville de Beni. ACP/Katakya/kms