Le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi à la cérémonie de la création du cardinal Fridolin Ambongo à Rome

Le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi a assisté samedi, en la basilique Saint Pierre de Rome, au consistoire à la création de 13 nouveaux cardinaux par le Pape François dont Mgr Fridolin Ambongo, archevêque métropolitain de Kinshasa en République démocratique du Congo (RDC).

L’heureux promu,   qui a  reçu le titre de Saint Gabriel de l’Ange de la Croix, a aussi  reçu des  mains de sa Sainteté le Pape François, les insignes de  son pouvoir cardinalice dont le chapeau de couleur rouge pourpre.

Dans son homélie, le Pape François, qui a mis un accent particulier sur la compassion, a exhorté chacun des nouveaux cardinaux à la conscience et à la disponibilité d’un cardinal prêt à verser son sang pour l’Evangile.

L’Eglise catholique  compte en son sein 225 cardinaux parmi lesquels 128 n’ayant pas encore atteint l’âge de la retraite, participent à l’élection papale. 18 de ces derniers sont africains dont Fridolin Ambongo de la RDC. Ils  vont participer tous dimanche à l’ouverture du Synode cardinalice.

Outre le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi, la présidente de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda et plusieurs personnalités du monde politique et ecclésiastique, les membres de la famille biologique, amis et connaissances de Mgr Ambongo, ont assisté à cette cérémonie de haute portée chrétienne.

Âgé de 59 ans, le nouveau cardinal a connu une ascension spectaculaire en peu d’années. Il a été ordonné prêtre de la congrégation des pères capucins de l’Ordre des frères mineurs (OFM), puis Évêque du diocèse de Bukungu Ikela en 2005. De là, il sera nommé tour à tour administrateur du diocèse Mbandaka Bikoro à la mort de Mgr l’archevêque Joseph Kumundala et du diocèse de Kole au Kasaï Oriental. Fridolin Ambongo a été tour à tour administrateur apostolique des Diocèses de Mbandaka Bikoro et Kole.

Il est désigné quelques temps après archevêque métropolitain de Mbandaka Bikoro avant qu’il ne  soit nommé archevêque métropolitain de Kinshasa en novembre 2018 après la retraite du Cardinal Laurent Monsengwo.

Cet ancien sous provincial de l’Ordre de Capucins, qui s’est fait illustrer par son franc parler pendant les temps tumultueux de l’histoire politique de la RDC de 2016  à 2018,  était jusqu’à sa création comme  cardinal,  vice-président de la Conférence Épiscopale nationale du Congo (CENCO). 

En tant que cardinal, l’archevêque de Kinshasa est électeur et éligible à la Papauté de l’Eglise catholique.  Il peut donc devenir Pape bien qu’un évêque africain noir n’a jamais été nommé  à ce poste. 

La Cité de Vatican compte le plus grand nombre du personnel clérical  congolais, tandis que la RDC compte aussi le plus grand nombre des ecclésiastiques, paroisses et des chrétiens catholiques en Afrique, rappelle-t-on. ACP/Fng/Zng/Fmb