Nord-Kivu L’ONAPAC/Beni appelle la Société Esco-Kivu à se conformer à la loi régissant l’agriculture en RDC.

Le Directeur  de l’Office national des produits agricoles du Congo (ONAPAC), l’Ir Nicodème Mulumba wa Kasongo, a fustigé, au cours d’un entretien avec l’ACP, le comportement qu’affiche ces derniers son partenaire Esco-Kivu qui ne veut pas se conformer aux normes nationales prévues par la loi règlementant le secteur de l’agriculture en RDC, et cela de 2015 à 2017.

Faisant allusion à un protocole d’accord existant entre l’ONAPAC et la société Esco-Kivu, ce responsable a indiqué qu’au lieu le contribuable sous examen paie les 3% de la valeur FOB, le protocole a réduit cette taxe à 1% puis 1,5%, et pour qu’en contrepartie l’assujetti bénéficie de l’encadrement du service étatique.

« En 2016, nous étions déjà dans les cinq cent mille (500.000USD) consenti par l’Office national des produits agricoles à son partenaire pour encadrement », a revelé l’Ir Nicodeme Mulumba pour qui le nœud du problème reside dans le sens où la totalité de la somme n’avait pas été dépensée car près de cent quarante mille (140.000) USD n’avait pas pu être justifiés.

A l’ONAPAC/Beni l’on estime que la société Esco-Kivu tient à imposer à la RDC la tarification ougandaise, en violation de la loi réglementant le secteur agricole en RDC. L’ONAPAC qualifie les réactions médiatiques de son partenaire c’est une fuite en avant.

« A chaque moment quand nous sommes dans des réunions, notre partenaire évoque à maintes reprises le modèle ougandais de payement », a deploré l’Ir Mulumba Wa Kasongo avant de s’opposer à une tentative d’imposition de la part de la société Esco-Kivu dont les visées constitueraient à vouloir tromper l’opinion tant locale que nationale voire.

Pour le Chef de Secteur de l’ONAPAC-Beni s’acquitte loyalement du travail  ainsi que des missions lui dévolus par l’Autorité de tutelle surtout que la loi agricole de 2011erige des garde-fous contre toute mauvaise interprétation erronée de la loi en la matière.

 

 « Nous intervenons en amont avant que les produits soient soumis à l’exploitation », a signifié le Directeur Chef de secteur Nicodème Mulumba Wa Kasongo avant d’éclairer qu’en plus de la défense des intérêts de l’État congolais dans le domaine agricole, l’ONAPAC dispose d’une panoplie d’autres attributions prévue par le Législateur.

Les frais de prestation commencent au niveau des champs des cultivateurs pour encadrer les agriculteurs, l’agrément des exportateurs et de leurs usines, entrepôts et toutes les installations, sont entre autre les frais légaux perçus à travers le circuit allant de production, l’entreposage voire la commercialisation des produits agricoles.

Le Responsable sectoriel de l’ONAPAC a déploré le fait que « seule Esco-Kivu ne veut pas payer les frais d’agrément et la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) qui sont de mille cent-soixante (1.160) USD par an », un manque à gagner  incapable pour l’Etat congolais qui a besoin de plus de moyens afin de faire face aux besoins urgents dont l’état de siège décrété dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.

 

Ir Nicodème Mulumba s’est enfin dit assuré que toutes les manœuvres de la société Esco-Kivu vont bientôt prendre fin car la justice est déjà saisie à tous les niveaux.

une incompréhension a élu domicile, il y a quelques semaines, a à Beni entre l’ONAPAC et la société Esco-Kivu dont des véhicules chargé du cacao en direction de l’Ouganda, sont bloqués à la frontière au niveau de Kasindi. ACP/ Masudi / kms