Les journalistes membres de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC/Section du Nord-Kivu) œuvrant dans la ville de Goma, ont clôturé dans la soirée du vendredi la campagne de cinq jours « une bougie pour la liberté de la presse lancée le 23 aout pour rendre hommages aux trois journalistes tués dans la région dans des circonstances difficiles à élucider.
Cette activité a chuté par l’allumage des bougies sous forme d’une chapelle ardente au cours d’un rassemblement des professionnels des médias, organisé au Rond-point Tshukudu situé au cœur de la ville de Goma.
Selon Mme Rosalie Zawadi Masika qui s’exprimait au terme de la manifestation étendue sur l’ensemble de la Province du Nord-Kivu, par cette action, la corporation de journalistes tenait « à promouvoir la liberté d’expression, la liberté de la presse et le droit à l’information ».
Elle s’est dit encouragée et réconfortée par le degré de mobilisation des de ses pairs journalistes qui, à travers les quatre coins du Nord-Kivu, ont prouvé leur union contre les forces du mal.
A noter que la famille médiatique du Nord-Kivu a perdu, dans des circonstances presque similaires, deux de ses membres, abattus par des inconnus armés des armes à feu et autres armes blanches. Il s’agit nommément du journaliste Héritier Magayane et Barthélemy Kubanabandu Changamuka, œuvrant respectivement pour le compte de la Radiotélévision nationale congolaise, RTNC/Sous-station de Rutshuru. Le premier avait été tué de retour de son lieu de service en date du 07 Août pendant que le second a trouvé la mort le 9 mai 2021 dans la commune rurale de Kitchanga du territoire de Masisi. Un troisième journaliste tué dans la région Joël Musavuli, directeur de la radio communautaire RTCB/Biakato, dans le territoire de Mambasa de la province de l’Ituri, voisine au Nord-Kivu.
Sur le calicot principal imprimé à cette occasion, il était écrit « hommages aux journaliste tués, leur sang réclame justice. De Goma à Beni en passant par Nyiragongo, Rutshuru, Lubero, Butembo, Beni, Walikale et Masisi ainsi que dans les grandes agglomérations, tous les journalistes ont répondu à l’appel comme pour crier d’une seule voix contre les menaces parfois mortelles, qui entravent l’exercice de leur métier celui d’informer, éduquer et divertir. ACP/Kambale/kms