M. Jean Bosco Kighanda, chef du service urbain de l’Etat civil dans la ville de Butembo a appelé, lundi dernier, la population de Butembo à la culture de déclaration des décès décriant ainsi l’improvisation de certains citoyens surpris souvent sans avis favorable du service habilité dans les lieux d’inhumation.
Le cas le plus récent est celui vécu le week-end au cimetière de Kitatumba où un groupe de jeune a été surpris en pleine cérémonie d’enterrement clandestin sans une seule autorisation préalable du service de l’Etat civil.
Le préposé de l’Etat civile a signifié que l’autorisation d’inhumation constitue une preuve juridique du décès de la personne en cas d’un quelconque litige après le décès.
Le Préposé de l’Etat civil a conseillé que cette pratique constitue un manquement grave sur toute l’étendue de la ville de Butembo dont les habitants sont appelés à se départir des habitudes villageoises.
Aussi, la population a été également invitée à s’habituer à l’enregistrement des naissances au bureau de l’Etat civil dans les quatre-vingt-dix jours qui suivent la venue sur terre, dans le respect du délai légal de quatre-vingt-dix jours après la venue du nouveau-né sur terre.
ACP/Kambobo/kms