Nord-Kivu : Des questions de développement au centre des échanges entre Julien Paluku et le nouvel Ambassadeur de la France en RDC.

Le nouvel Ambassadeur de la France en RDC, M. Rémy Alain effectue, à partir de ce mardi 24 novembre, une toute première visite de travail au Nord-Kivu où il a essentiellement échangé, à Goma, avec le gouverneur de province Julien Paluku Kahongya au tour « des questions d’organisation et de fonctionnement » de cette partie du pays ».

« Nous avons également évoqué des questions de coopération et de développement qu’il faille avoir au niveau de la Province avec la France », a précisé le Diplomate français qui a annoncé  « l’ouverture des Instituts français » à travers différentes entités de la RDC dont Goma, a annoncé l’Ambassadeur de la France  qui a justifié la nécessité de l’ouverture des centres culturels français lesquels, selon lui, constituent un vecteur de diffusion par excellence du Français, très important dans le cadre de la Francophonie.

L’Hôte du Gouverneur Julien Paluku a, à cette occasion, annoncé l’installation d’une Agence-Campus Français en charge de la sélection des étudiants  désireux de poursuivre leurs études en terre française. 

A une question relative aux élections ainsi qu’à la politique intérieure en RDC, l’Ambassadeur Rémy Alain a réitéré la déclaration commune des Chefs des missions diplomatiques de l’Union européennes « qui ont explicité clairement leur position européenne et la position de la France sur le processus électoral, sur le dialogue que le Président  Kabila compte engager ». 

La position de la France est celle de l’encouragement en vue de l’obtention d’un consensus politique apaisé. «  Nous appelons l’ensemble des parties à, effectivement accepter et à rejoindre ce dialogue pour autant qu’il s’inscrit dans le cadre de l’objectif final qui est celui de l’organisation des élections apaisées », a recommandé l’Ambassadeur Rémy Alain dont l’agenda prévoit une descente à Beni en vu de se faire une appréciation propre pour se faire une évaluation personnelle du travail abattu sur terrain par le Monusco dont le Commandant adjoint est un General Français.

« J’ai souhaité me rendre à Beni pour avoir une appréciation sur le travail de la Monusco (…) et comprendre de visu  les différents aspects », a spécifié l’Ambassadeur de la France en République démocratique du Congo pour qui il y a nécessité de se faire une évaluation personnelle de la situation exacte sur terrain.

ACP/Symphorien Muhumbania/kms.