L’Observatoire du code d’éthique professionnelle (OCEP) que dirige M. Saint Augustin Mwendambali, avec l’appui de RCN-Justice et Démocratie représentée par Mme Sonia, a organisé ce mercredi à Goma à l’hôtel ISHANGO, un atelier des séances de sensibilisation et de vulgarisation du code de conduite de l’agent public de l’Etat à l’intention des greffiers et secrétaires de parquet, les magistrats, les OPJ, les avocats, les agents de la DGDA, les membres de la société civile et les journalistes du Nord-Kivu .
Cet atelier des trois jours visant le renforcement des capacités et la prise de conscience sur le code de l’éthique professionnelle des agents de l’Etat, s’inscrit dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de lutte contre la corruption, journée initiée par les Nations Unies depuis le 09 décembre 2003. Le thème retenu pour cette année est « la discipline et la déontologie du personnel judiciaire ».
La cérémonie a connue la participation des plusieurs autorités de la province, entre autre le ministre provincial de la Fonction publique, M. Martial Kambumbu Kayenga, représentant personnel du gouverneur de la province empêché qui a procédé à l’ouverture des travaux en indiquant que la RDC s’est engagée fermement à consacrer le mois de décembre à l’étique consistant à la sensibilisation sur les méfaits de la corruption qui sapent la Démocratie et la Justice entrainant la pauvreté jusqu’a accentuer la criminalité et alièner la justice et la démocratie.
Plusieurs orateurs sont annoncés à travers des exposés sous forme de modules repartis en trois journées qui porteront respectivement sur les questions d’éthiques, les conséquences de la corruption et enfin sur la rupture de la chaine de la corruption.
Au premier jour consacré essentiellement aux questions d’éthiques, le Directeur général de l’OCEP, M. saint Augustin Mwendambali, avant de louer les efforts du « Programme d’Appui au Renforcement de la Justice à l’Est de la RDC (PARJ-E/ Uhaki safi », a centré son enseignement sur les aspects généraux du code de conduite de l’agent public de l’Etat en les invitant à la moralité, à l’intégrité et à l’étique professionnelle. Il a enfin intervenu sur les notions générales de la bonne gouvernance qui consistent à privilégier l’intérêt général qui, selon lui, constitue soubassement de toute action étatique, la corruption étant un danger et devenue mode de vie de certaines personnes, a-t-il précisé. Il a invité les participants a bouté les antivaleurs de la corruption qui sont la concussion, la fraude, le népotisme, le clientélisme, le trafic d’influence et le blanchiment d’argent sale.
Le réseau citoyen Uhaki Safi et l’OCEP inscrivent leur démarche dans la vision du Chef de l’Etat visant à faire de la RDC un pays émergent à l’horizon 2030 a-t-il conclu.
Dans son module intitulé infrastructures éthique, le dernier intervenant, M. Boris Bondo Kayembe, expert de l’OCEP, s’est appesanti sur les antivaleurs qui ont pénétré le mode de gestion des affaires publiques entrainant ainsi la mauvaise gestion de la chose publique.
L’OCEP est un service technique du Gouvernement chargé de la promotion des valeurs éthiques, des principes déontologiques et de la bonne gouvernance au sein de l’administration publique, rappelle-t-on.
ACP/ANACLET/KMS