BAN KI – MOON Porteur d’un message de paix et d’espoir aux déplacés internes du camp Kitchanga

Le Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki -Moon, en visite aux déplacés internes de la cité de Kitchanga a transmis à ces derniers un message de paix et d’espoir pour le retour au bercail en réponse à la requête exprimée par les femmes qui ont unanimement exprimé le vœu de voir la communauté internationale s’impliquer pour qu’elles et leurs enfants regagnent leurs milieux traditionnels afin d’y vaquer à leurs occupations.

Le Numéro Un de l’Onu a surtout rassuré ses interlocuteurs que les Nations Unies travaillent pour restaurer la sécurité afin qu’elles retournent dans leurs milieux, pour reprendre une vie normale et scolariser leurs enfants. 

A Kitchanga, collectivité de Bashali/Mokoto située au Nord-Ouest de la Ville de dans le territoire où il est arrivé par hélicoptère Ban Ki-Moon a pris tout son temps pour se  rendre personnellement compte de la situation humanitaire des déplacés du Camp de Mungote. 

Avec dans sa suite une forte délégation dans laquelle se trouvait son représentant Spécial en RDC, M. Maman SIDIKOU, le Gouverneur de la province du Nord-Kivu, Julien Paluku Kahongya, le Patron de l’ONU a été accueilli par les autorités locales, notamment l’administrateur assistant de Masisi, le chef de la chefferie de Bashali et le responsable de la paroisse catholique de Kitchanga. L

Il a  ainsi visité la boulangerie des femmes déplacées et le projet de fabrication des briquettes ; des projets appuyés par le HCR dans le cadre de l’autonomisation de la femme et la protection de l’environnement. 

Ban Ki-Moon a bouclé la série de visites par  l’EP Bwirangula, une école primaire fréquentée en majorité par les enfants déplacés. A ces derniers il s’est déclaré   personnellement  touché  par  la situation qu’il a comparé à celle vécue à son enfance surtout car il a lui-même été victime  la  misérable  pendant la guerre en Corée  du Sud,  son  pays natal avant  de devenir  aujourd’hui secrétaire général des  Nations Unies. Pour lui, le rétablissement de la sécurité dans la région de Masisi et sur l’ensemble du Nord-Kivu est plus qu’une nécessité en vue de permettre le retour des déplacés dans leurs milieux respectifs. 

Prés des dix sept mille déplacés sont hébergés dans les deux camps situés tout au tour de la cité de Kitchanga. La plus part de ces personnes sont contraintes à l’errance fuyant l’instabilité engendrée dans leurs villages et localités par des groupes armés résiduels étrangers et nationaux réfractaires à la démobilisation  

ACP/ANACLET/KMS