Les structures de paix et de développement communautaire vont bientôt être fonctionnelles en chefferie de Bwito dans le territoire de Rutshuru où une journée de sensibilisation pour la mise en place et la formation des animateurs du cadre permanent pour un dialogue démocratique au sein du groupement de Mutanda, a été organisé le jeudi 16 février dernier dans la bourgade de Bwalanda.
Selon coordonnateur de la Cellule provinciale d’appui à la pacification CPAP/Nord-Kivu et animateur principal du jour, Gédéon Kasereka, les structures à mettre sur pied sont censées permettre l’élaboration du plan de développement local de la chefferie de Bwito en faisant usage de l’approche de planification de développement sensible au conflit.
A l’ouverture de la session, le chef du groupement Mutanda, Silusawa Masumbuko Alexis, a rendu hommage au Chef de l’Etat pour les efforts de pacification déployés depuis la réunification du pays jusqu’à ce jour. Il a en outre salué le courage du Gouverneur Julien Paluku pour avoir milité en vue du déploiement du service technique, la CPAP, en réponse une réponse- a-t-il signifié, à la demande de la population de la chefferie de Bwito.
Cet atelier d’un jour, organisé par la Cellule provinciale d’appui à la pacification (CPAP), une structure du Gouvernement provincial du Nord-Kivu, en collaboration avec l’Organisation internationale des migrations (OIM), vise à informer toutes les parties prenantes sur les objectifs et l’importance de la manière de voir les différents acteurs locaux intégrer l’approche paix et développement dans leurs communautés respectives partant du village à la chefferie en passant par la localité et le groupement.
Les structures de paix et de développement regroupant tous les acteurs issus de différentes couches sociales, constituent un cadre au sein duquel toutes les communautés ethniques sont représentées en vue d’assurer un dialogue censé déboucher à des solutions pacifiques et ainsi mettre un terme aux conflits actuellement à la base des malentendus dans la chefferie de Bwito.
Cette session à laquelle ont pris part plus de 130 participants issus de tous les villages, de différentes mutualités ethniques, des jeunes et des femmes, va se poursuivre à partir de la semaine prochaine spécialement dans ses phases d’accréditation et élection des animateurs, leurs formations, l’analyse approfondie des causes profondes de conflit, la tenue des dialogues avec comme finalité la construction des bureaux paillotes de paix.
A noter que ces activités sont rendues possibles garce à l’appui de l’OIM sur financement du Royaume de Pays-Bas.
Roger Byamungu/KMS.