Célébration à Goma de la journée internationale de l’écrivain africain.

L’hôtel Cap Kivu de Goma a servi de cadre ce mardi de cadre pour la célébration de la journée internationale de l’Ecrivain congolais commémorée pour 08 novembre 2017 sous le thème  « le bilan de la littérature congolaise  et littérature Africaine, la littérature congolaise  et ses bons temps ».

A cette occasion, le ministre provincial de la Culture et arts, Balthazar Kanyamanza, a fait part à la centaine de jeunes écrivains de la ville de Goma de l’importance que son ministère accorde au secteur à la littérature, la preuve pour un cachet spécial étant sa présence physique à la cérémonie.

« La littérature congolaise », a-t-il dit, « est entrain d’imposer son existence sur le plan international au vu de nombreux prix glanés par les Ecrivains congolais sur l’échiquier international et la dimension des écrits qui se révèlent profonde comparativement aux œuvres produites  par certains des pays limitrophes, d’Afrique  et  d’ailleurs ».

Le Nord-Kivu, dans sa politique de construire un monde juste et meilleur grâce à l’art, a poursuivi le Ministre Kanyamanza avant d’encourager les jeune à se placer sur la lignée des ainés pour vendre l’image la Province à travers l’écriture.  

Il  a ainsi promis le soutien du Gouvernement provincial aux Ecrivains, soutien qui passe par la mise ensemble des acteurs censés promouvoir la production du livre.

De son coté, Patrick Basham, un écrivain local et coordonnateur de la Clinique de jeunes écrivains Bandilika, a saisi l’opportunité pour inviter la jeunesse à la lecture et l’écriture, vertus selon lui, à même de conduire le pays vers changement intégral.

La commémoration de la journée de l’Ecrivain a coïncidé avec la présentation sur les fonds baptismaux du recueil « Au-delà de nos murs de vengeances », un ouvrage contenant de plus de 100 poèmes écrits par des jeunes poètes de la ville de Goma.

Dans cet ouvrage, les jeunes dénoncent toute sorte d’atrocité des guerres tribales au Kivu et en RD en prêchant la culture du pardon, seule voie selon eux, pour remédier aux conflits.

A noter qu’à l’occasion de cette journée organisée la Clinique Badilika et la Maison d’édition Elédition, des réflexions sur la littérature congolaise et la littérature Africaine, ont été émises par les professeurs Laurent Musabimana et Ribert  Sabwe.  ACP/Kashugushu/kms