Clôture à Goma d’un atelier de sensibilisation contre la drogue

Les parties prenantes  à l’atelier de sensibilisation  contre la drogue clôturé le week end dernier à Goma, ont adopté une série de recommandations allant notamment dans le sens d’épargner la jeunesse à ce fléau en perspective qui risque d’affecter toute la communauté si rien n’est fait avant le temps.

Il s’agit entre autre de la création des centres d’encadrement pour les consommateurs des drogues, la révision à la hausse de la peine selon le degré de participation dans la chaîne de production et de consommation de cette subsistance toxique, l’exigence de la livraison, sur ordonnances médicales des produits pharmaceutiques contenant de la drogue sont entre autres les recommandations issues de deux jours de formation sur les méfaits de la drogue à la santé et l’atteinte aux droits humains organisé par Plaideurs des Enfants et Personnes Âgées à risque (PEPA).

Les 27 participants à cette formation membres de la société et du personnel judiciaire se sont dits satisfaits d’avoir été outillés. 

Mlle Gladys Mubuya, membre de la société civile,  partant de ce qu’elle a appris au cours de cette formation, dit avoir compris qu’il faut vraiment décourager les utilisateurs de la drogue surtout que son usage est prohibé par la loi congolaise.

Dans son intervention, Dr César MALEMBE, chef du département de la santé au sein de PEPA, a indiqué que la consommation de la drogue a des conséquences très néfastes sur la santé, sur le développement des pays et chez les jeunes, elle cause l’interruption du cycle de développement intellectuel et du processus d’apprentissage social. Elle a renchéri que la lutte contre la drogue nécessite un cadre intrinsèque de lutte car il s’agit d’une rivière turbulente  dans laquelle quiconque peut tomber et se noyer.

Me. Mangambo Taylor a relevé qu’en RDC, la loi touche et punit simultanément celui qui cultive, vend, transporte et détient le chanvre avant de relever que la catégorie la plus touchée par la drogue couramment utilisé à l’Est de la RDC est celle de militaire et les personnes dont l’âge varie entre 15 et 40 ans.

Notons que 84,5% d’enfants vivant dans la rue consomment la drogue selon Unicef et 3% des enfants congolais de 10 à 13 ans sont poly toxicomanes selon le Programme national de lutte contre la toxicomanie (PNLCT).

Rappelons que cette formation a eu pour objectif d’agir en synergie pour des actions efficaces dans la lutte contre la drogue, VIH /SIDA à la tuberculose et l’hépatite C les organisateurs ont tenus à mettre différentes couches ensembles en vue de la réduction de méfaits de la drogue.

ACP/Luyelo/kms