Burec, un parti qui s’inscrit dans la droite ligne de l’excellence, et ses membres fondateurs font partie de la classe des technocrates pour allier la technicité, l’expertise à la politique éprouvée dans le contexte d’un Etat moderne vers l’émergence.
Les manifestations des mutations politiques ou transhumance s’observent déjà dans cette période préélectorale. Le contraire aurait surpris dans cette tendance à tirer les leçons découlant des dernières élections. Mais également de cette volonté de procéder autrement que les autres pour quitter les sentiers battus.
C’est dans ce contexte que les fondateurs du nouveau parti politique, « Bloc uni pour la renaissance et l’émergence du Congo, BUREC », dont l’honorable Julien Paluku, se sont inscrits. Selon son secrétaire général, Me Sudi Alimasi Kimputu, il s’agit d’une formation politique qui vient « effectivement répondre aux attentes de la population. » Pour preuve, sa devise : unité, renaissance et émergence de la République démocratique du Congo.
Un parti qui s’inscrit dans la droite ligne de l’excellence, et ses membres fondateurs font partie de la classe des technocrates pour allier la technicité, l’expertise à la politique éprouvée dans le contexte d’un Etat moderne vers l’émergence. Il se veut élitiste.
A en croire le secrétaire général de ce parti, la création de BUREC a été précédée par une réflexion approfondie des tares et des fléaux qui ont caractérisé les gouvernances précédentes ; les guerres et les rébellions qui ont émaillé et endeuillé le pays.
Ce n’est qu’après cette introspection sérieuse qu’est né ce parti déterminé à être un pool d’intelligence, un vivier de la nouvelle citoyenneté et de la classe moyenne, et enfin un levier agricole pour faire de la RDC une puissance régionale au cœur de l’Afrique.
Des valeurs vraies
Belles ambitions pour un parti qui a levé l’option de s’implanter dans les 11 provinces de la République afin de souligner son caractère national et qui s’appuient sur des valeurs de la démocratie. Notamment, la tolérance, la transparence, la réceptivité et la projection.
C’est-à-dire, respect de l’adversaire et faire du peuple souverain le creuset de la légitimité du pouvoir, de la liberté d’expression et d’opinion, de l’organisation régulière des élections libres et transparentes pour un libre choix et de mettre l’homme au centre de toutes les actions de développement.
C’est dans ces conditions qu’il faut espérer un futur durable et désirable. Souhait qui s’appuiera sur la reconversion des mentalités pour mettre un terme à l’inertie, à l’inacceptable attitude d’assistés et de quémandeurs éternels. Mais aussi à l’impunité à tous les niveaux de l’Etat, à la corruption, la concussion, au détournement des deniers publics, ces fléaux qui font régresser la RDC. Une stratégie ad hoc est envisagée pour gouverner autrement.
Voilà pourquoi le Burec soutient le pluralisme politique et syndical pour un brassage d’idées dans la perspective de l’émergence d’un véritable Etat de droit. Il faudra donc s’attendre à l’obligation de rendre compte au peuple à travers les institutions de la République. On aura ainsi jeté les bases de cette trilogie que prône déjà le BUREC : Unité, Renaissance, Emergence.
Unité pour être fier d’appartenir à une même société, un même Etat, une même Nation et un même Peuple. Renaissance pour un Congo nouveau fort et prospère. Emergence enfin, dans cet élan de disposer d’un Etat et d’une Nation comptés parmi les plus viables en Afrique et dans le monde. A suivre !
Célestin Lutete/MMC/LP