Corneille Nangaa n’est pas une figure inconnue à la Ceni où il occupe le poste de secrétaire exécutif national adjoint.
Les confessions religieuses ont désigné mercredi, Corneille Nangaa, ancien Secrétaire exécutif adjoint de la Ceni, pour succéder à l’Abbé Malumalu à la tête de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). C’est ce qu’indique une dépêche de la Radio Okapi, publiée hier. Par ailleurs, sous la conduite de Me Flavien Misoni, Secrétaire Exécutif National (Sen), une forte délégation qualifiée d’experts de la Ceni a participé, à Londres, du dimanche 11 au dimanche 18 octobre 2015, à la formation d’agrégation académique en vue de l’obtention du diplôme de certification professionnelle de niveau 7 (maîtrise) en réforme stratégique électorale. C’est ce qu’indique une note d’information de la Ceni publiée mercredi.
La délégation de la Ceni a pris une part active à cette formation, qui a regroupé d’autres apprenants venus du Nigeria, de Sierra Leone, des Iles vierges, de Saint Kitts, de Nevis et de l’Albanie, renseigne une note d’information de la Ceni, publiée hier. Il s’agissait d’une formation continue axée sur la stratégie de la réforme électorale, organisée par International centre for parliamentary studies « ICPS ».
Au pays, la même source renseigne que les Confessions Religieuses, réunies au sein de la Commission d’Intégrité et Médiation Electorales (Cime), ont lancé la campagne « Investissons dans la Paix » pour des élections apaisées en République Démocratique du Congo.
Cette campagne peut-on lire dans la note d’information, a été lancée avec le soutien du Programme des Nations-Unies pour le Développement (Pnud). A cette occasion, le Révérend Delphin Elebe Kapalay, président de la CIME, a présenté les objectifs de cette campagne en ces termes : « la campagne nationale « investissons dans la Paix » répond à un double objectif : interpeller chacun et chacune sur son propre engagement en faveur de la préservation de la paix et mobiliser les ressources financières et humaines pour former et déployer un réseau national de médiateurs électoraux et pour mettre en place un mécanisme d’éveil et d’état des lieux permanent de la violence électorale».
Des panneaux d’annonce ont été présentés pour la circonstance avec des messages très touchant tels que : « CIME, Investir dans la paix, c’est ouvrir la voie à un développement durable de la RDC » ; « CIME : Politiciens, chefs d’entreprises, employés, commerçants, enseignants … la paix nous concerne » ; « CIME : la prévention des conflits électoraux assure la paix sociale… Il n’y a pas de développement sans paix sociale ».
Enfin, soulignons que le Vice-président de la Ceni, André Mpungwe Songo s’est entretenu avec les responsables de l’Ong belge 11.11.11, conduite par M. Thijs Van Laer sur le processus électoral congolais. L’objectif de cette rencontre était de s’informer sur le niveau d’avancement du processus électoral en République Démocratique du Congo (Rdc) afin de mieux comprendre l’articulation des stratégies de lobbying dans l’espace de l’Union Européenne.
A cette occasion, le Vice-président de la Ceni a brossé à l’attention de ses hôtes, l’état des lieux du processus électoral en soulignant le besoin urgent pour les acteurs politiques de lever les grandes options susceptibles de booster le processus électoral en Rdc. Les Membres de la Ceni ont saisi cette opportunité pour porter à la connaissance de la délégation Belge de l’existence de la Commission « Education Civique et Observation Electorale » (Educiel), mise en place par l’ensemble des réseaux de la Société Civile. Celle-ci a vocation d’encadrer utilement la société civile afin de mieux orienter les campagnes de sensibilisation de la population et l’observation électorale. La nécessité du financement de la Société Civile par les partenaires tant nationaux qu’internationaux a fait l’objet d’insistance de la part des officiels de la Ceni qui ont souhaité voir les promesses de la Communauté internationale se traduire rapidement en acte. A ce sujet, le Vice-président de la Ceni a suggéré à 11.11.11 d’envisager une tournée de mobilisation des ressources en Europe pour la cause des élections congolaises.
En ce qui concerne le réaménagement du calendrier électoral, les représentants de la Ceni se sont déclarés très ouverts à toutes propositions dans un cadre conforme à la loi avant d’envisager un quelconque réaménagement du calendrier électoral. S’adressant à ses hôtes le Vice-Président de la Ceni a plaidé pour les défis qui guettent le processus électoral sur la sensibilisation de la population face aux contraintes qui se présentent dans l’organisation des élections d’où un besoin de financement de la société civile par les partenaires tant nationaux qu’internationaux
Yassa/L’Avenir