C’est pour rendre d’abord hommage aux victimes des atrocités entretenues par le Rassemblement. Le respect aux morts oblige !
La séance plénière du dialogue politique national inclusif consacrée lundi, à l’audition de l’exposé du président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Corneille Nangaa et des experts nationaux et internationaux sur le calendrier électoral, initialement reportée pour ce mardi 20 septembre, vient encore une fois de connaître un nouveau report. C’est pour rendre d’abord hommage aux victimes des atrocités entretenues par le Rassemblement. Le respect aux morts oblige !
Il sied de rappeler que la Ceni devait donner des indications sur le calendrier au cours de cette plénière, à en croire Jean-Pierre Kalamba, rapporteur de la centrale électorale. Selon ce dernier, il faut définir d’abord respecter certains préalables avant de déterminer une date précise pour la tenue de la présidentielle, des législatives et des provinciales.
« Les seize mois plus un jour c’était la procédure d’acquisition des matériels, la formation des préposés aux opérations électorales, la collecte sur le terrain, la consolidation du fichier plus l’audit externe et autres. Si on a le fichier on doit l’amener au parlement pour la répartition des sièges de toutes les élections, cela prend du temps. Beaucoup des préalables qui s’imposent ne dépendent pas de la bonne volonté de la Ceni. Les contentieux auprès des juges, c’est un autre délai, le déplacement des matériels vers une province quelconque, cela prend aussi du temps. Pour faire les trois élections à la fois comme convenu au dialogue, il faut un fichier consolidé. On doit également respecter le timing des autres institutions impliquées aux processus électoral », a déclaré Kalamba.
Dans un communiqué du bureau du facilitateur togolais Kodjo Edem, il nous revient d’apprendre que c’est le vendredi 23 septembre prochain que les travaux reprendront et que probablement, ils se clôtureront le même jour.
Ces reports sont également consécutif à la situation qui prévaut encore à Kinshasa, depuis lundi, à la suite de la marche organisée par une frange de l’opposition politique non participante au dialogue politique national inclusif.
La question du calendrier électoral, rappelle-t-on, est le dernier point de la commission «Election». Lors de la séance de samedi, la plénière avait recommandé à la centrale électorale de poursuivre les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs en cours afin de constituer un fichier électoral fiable et inclusif, permettant de donner des indications sur le délai pour la tenue des différentes élections, et aussi de publier dans les délais, le calendrier global des élections.
Célestin Lutete/MMC