Les membres de l’Exécutif provincial, les responsables de l’ONG Cordaid, les structures bénéficiaires ainsi que les acteurs de la Société civile ont échangé ce mardi 21 novembre, dans un atelier à Goma au tour des acquis des projets exécutés par cet organisme international en appui au Gouvernement provincial du Nord-Kivu.
En plus de l’évaluation, cette séance a été également une occasion pour les parties prenantes de définir une nouvelle feuille de route commune en termes de planification des actions à mener pour l’année 2018.
A travers des exposés appuyés, l’assistance a ainsi eu droit aux actions réalisées à travers les quatre principaux domaines d’intervention au Nord-Kivu. Il s’agit entre autre du projet Santé dans le cadre de la lutte intégrale contre le VIH-Sida, le projet Jeunes S3 (axé sur la santé, la sexualité et la sécurité), le projet Codesa puis enfin le projet « pamoja inawezekana » ensemble tout est possible. Ce dernier volet d’intervention qui vise à contribuer à la stabilisation en améliorant la sécurité, la justice et la cohésion sociale par le renforcement des structures de dialogue inclusives et le renforcement des performance des institutions étatiques.
Le Vice-gouverneur de la province du Nord-Kivu, Feller Lutayichirwa Mulwahale qui a lancé les assises, a salué cette approche de l’ONG Cordaid qui vise à requérir les avis et les considérations non seulement des Gouvernants mais aussi des bénéficiaires en vue d’envisager des projections améliorées.
Pour la pérennisation de toutes les actions reconduites pour l’Exercice prochain, l’implication du Gouvernement provincial du Nord-Kivu est sollicitée à tous les niveaux.
A noter que dans le cadre du partenariat avec Cordaid, le coordonnateur du service de la protection civile au Nord-Kivu, Joseph Makundi a mis à profit l’opportunité pour mentionner la participation remarquée cet organisme au tout premier exercice de simulation en cas d’une éruption volcanique. Il émis le vœu de voire cet appui s’accentuer dans les jours à venir rappelant qu’au vu de sa complexité, le plan de contingence en cas d’une éruption volcanique nécessite désormais l’implication au haut sommet des Gouvernements Congolais et Rwandais.