(ACP).- Une dizaine des participants issus de différents services étatiques et communautaires ont contribué signicativement à la conservation de la faune et flore et développement du tourisme au niveau des aires protégées lors d’un atelier d’engagement de ces parties prenantes, tenu mardi 12 à Goma, RDC .
» Je salue toutes les présentations faites par les deux intervenants, ayant permis d’échanger sur des questions pertinentes de la conservation des ressources naturelles se trouvant dans nos trois pays : la RDC, le Rwanda et l’Ouganda. Ces présentations ont permis à nous tous d’avoir un aperçu global sur le mandat de la GVTC, les rôles, et la manière dont cette organisation travaille en synergie avec les autorités à tous les niveaux ainsi que les réalisations en faveur des communautés riveraines des parcs nationaux de Virunga », a indiqué lors de la clôture de ces assises , le conseiller spécial du gouverneur militaire en charge des questions sécuritaires.
Le général Danny, représentant l’autorité provinciale, a souhaité à ce que ces discussions continuent dans différents forums aussi bien entre acteurs au niveau de chaque Etat membre qu’au niveau des Etats partenaires de la GVTC.
Il a recommandé au secrétaire exécutif de cette structure de multiplier ces genres de rencontres pouvant permettre à GVTC de contourner les défis relevés lors d’exposés ; et aux participants, chacun son secteur, à capitaliser les acquis de cette réunion en emboîtant le pas aux autorités de nos pays respectifs, qui ont vite compris que les ressources que regorgent notre région ne seront bien gérées si l’on y ajoute la dimension transfrontalière.
» Des espaces circulent sans considération aux frontières internationales, forment un seul et riche en écosystème comprenant des espaces migratoires dont certaines sont menacées d’instinction comme les gorilles de montagne. A l’origine de l’idée de collaboration transfrontalière Grand Virunga, GVTC, une organisation intergouvernementale facilitant la conservation de la biodiversité et le paysage de grand Virunga », a renchéri dans son speech cet officier général.
« La province s’est engagée dans l’économie verte, les plans ont été développés et pas à pas, mis en œuvre, les acteurs tant étatiques et non étatiques, nationaux et internationaux, s’activent pour pourvoir la province du Nord Kivu, plus verte et prospère. D’où la conjugaison d’efforts à travailler ensemble, la collaboration multisectorielle, dévient très capitale »,a-t-il conclu.
Pour sa part, Mme Marie Rose Kabeya Fatuma, secrétaire exécutive de GVTC, a estimé avoir beaucoup appris des participants, avant d’annoncer la tenue au mois de février ou mars, d’un forum à Goma.
L’objet de cette réunion était de sensibiliser ces acteurs, au mandat, aux rôles et à la manière dont le GVTC peut travailler avec les autorités provinciales et locales en tant qu’acteurs clés de la collaboration transfrontalière ; discuter des questions transfrontalières de conservation et de tourisme dans le Grand Virunga. L’insécurité dont la RDC en souffre, a été débattue au peigne fin, au cours de ces assises.
La collaboration transfrontalière du GVTC est entrée en vigueur à la suite d’un traité contresigné en 2015 par les ministres des Etats membres en charge de l’environnement et de la conservation de la faune et de la Flore sauvage de la RDC, du Rwanda et de l’Ouganda. ACP/Babunga/kms