(ACP).- La compréhension et la prévention du cancer de sein a été au menu des échanges, ce jeudi 19 octobre 2023 au centre culturel de l’Institut Français de Goma, où une centaine des jeunes ont bénéficié d’une sensibilisation assurée par Clinovie et ses partenaires.
« La Clinique Notre Vie a voulu, dans Le cadre de la commémoration de la journée du 19 octobre, dédiée sur le plan international, à la lutte contre le cancer de sein, réunir les jeunes filles et les jeunes hommes pour discuter sur cette pandémie du monde, un danger public qu’est le cancer de sein », a déclaré Mme Zita Mumbere, Responsable de la Clinovie-Goma.
« En cette date, nous rappelons aux femmes ce besoin de dépistage précoce du cancer pour espérer à une guérison, si jamais on détecte le cancer dans l’organisme. Nous invitons et encourageons les mamans à se faire consulter à temps et à ne pas rendre mystique le problème de cancer de sein », a préconisé la responsable de cette structure des soins de santé.
Dr Rémy Machozi, médecin directeur de Clinovie, appuyé par d’autres panélistes, ont soutenu « qu’il est écrit dans le rapport de l’OMS qu’une femme sur huit est prédisposée au cancer de sein. Cependant, le meilleur moyen d’éviter de faire le cancer de sein c’est de faire le dépistage précoce et faire chaque fois l’autopalpation mammaire, ce qui peut l’épargner à des complications de cancer au stade terminal et entraîner ainsi la mort ».
Des facteurs de risque favorisant le cancer
Ces professionnels de la santé ont, à cette occasion, expliqué à l’assistance les différents facteurs de risque pouvant favoriser le cancer de sein à savoir : l’âge, la race, les antécédents familiaux et gynécologiques, la consommation de l’alcool et du tabac, la mutation génétique et autres.
Les panélistes ont, ensuite, dévoilé quelques signes cliniques pouvant éclairer quiconque à se découvrir si oui ou non elle a cette maladie. Il s’agit notamment du changement de la texture au niveau de sein, de fossette, l’écoulement du mamelon, l’écoulement du sang, la rougeur, les ganglions sous l’aisselle, la rétractation du mamelon et la présence des boules ou masse dans le sein. Ils ont, à cet effet, renseigné les participants sur les différentes méthodes de traitement à appliquer selon le stade de la maladie. C’est entre autre la chirurgie, la chimiothérapie, la radiothérapie.
« La meilleure façon de prévenir le cancer de sein est le dépistage précoce », ont conclu les panélistes.
A ce sujet, le responsable de Clinovie-Goma, Mme Zita Mumbere, a annoncé à cette occasion le lancement depuis le 16 octobre, des opérations d’enregistrement des consultations et de dépistage gratuits du cancer de sein et dont une équipe des médecins oncologues est attendue au chef-lieu du Nord-Kivu en provenance de Nairobi pour assurer les soins à partir du 31 octobre au 5 novembre.
Pour cette année 2023, « Octobre rose » ou le mois dédié à la lutte contre le cancer du sein, est célèbre sous le thème « lutte contre le cancer et les autres maladies non transmissibles : comprendre le problème et agir ». ACP/KAKURU/KMS