M. Omar Kavota de l’ONG des droits de l’homme, Centre d’étude pour la Promotion de droit de l’homme (Cepadho), s’est dit dernièrement préoccupé par la paralysie des activités champêtres dans la ville de Beni et ses environs dans la province du Nord-Kivu.
Cette paralysie des activités champêtres est consécutive aux actes d’atrocités que sont victimes les civils de Beni et ses environs commis par les Adf-Nalu, estime Omar Kavota.
Selon lui, il est impossible pour les habitants de Beni de vivre sans activités champêtres au vu de l’obstacle que présente les forces négatives en général et les présumés Adf en particulier ayant érigé leurs bastions dans les champs de la population civile de Beni.
Tout en appelant les forces des FARDC de poursuivre sans désemparer le ratissage de la zone, et le cas échéant mette en place un mécanisme d’escorte des agriculteurs pour leur permettre d’accéder à leurs récoltes, seule activité principale que mène cette population, M Omar Kavota dit craindre ainsi que cette situation se répercute sur l’économique par l’augmentation des prix des certaines denrées alimentaires sur le marché local.
ACP/ANACLET/KMS