Au moins 100 jeunes filles et femmes de la ville de la Goma, ont pris part la veille du 08 mars à une mâtinée de réflexion sur la participation de la femme aux prochaines élections en RDC, sous l’initiative de UWEMA Asbl, une structure de défense des droits de la femme et des enfants en collaboration avec International République Institut (IRI).
L’objectif primordial de cette matinée tenue dans la salle Katoyi 2000 de la paroisse notre Dame d’Afrique de Goma, était d’accroître l’information sur la participation active de la femme sur les élections en cette période préélectorale au pays en Province du Nord-Kivu. Cette rencontre avait pour second objectif, vulgariser le thème annuel du mois de la femme » femme et inclusion numérique ».
Pour Chantal Faida Mulenga-Byuma, coordinatrice de l’asbl Uwema, la femme est en retard avec le monde numérique qui ne l’attend pas. Outre l’implication de la femme dans les numérique, la coordinatrice de l’asbl Uwema, a abordé la masculinité positive comme approche de la sensibilisation des hommes pour l’alternative.
» Si jadis, ce sont des femmes qui étaient outillées à connaître et défendre leurs droits, pour ce siècle que ça soit les hommes qui s’impliquent pour l’application des droits des femmes. Vous êtes un homme et vous avez une mère, une sœur, une amie, Vous pouvez l’encourager à déployer son potentiel pour l’intérêt de la République c’est-à-dire qu’il ne faut pas la décourager dans la politique, les hommes comprennent qu’on a besoin des femmes pour émerger » a-t-elle dit.
« Souvent les femmes sont en retard avec la révolution digitale alors qu’aujourd’hui tout est digital peu de femmes ont une connaissance suffisante sur l’épargne en banque, un compte mail, un téléphone Android pour avoir l’information. Les femmes ont encore plusieurs barrières sur la révolution digitale et c’était une occasion pour accroître leur connaissance et surtout sur la participation politique de la femme. Nous sommes à près de 12% à l’assemblée nationale et 27 % au gouvernement c’est en dessous du seuil », a-t-elle ajouté.
Au sortir de cette matinée, certaines participantes ayant pris part à cette activité on dit comprendre le rôle que doit jouer la femme dans le processus électoral en cours.
Pour les femmes, cette activité d’Uwema asbl est un moyen qui permettra à la femme et à la jeune fille de participer activement au processus électoral et se faire représenter par la femme dans les instances décisionnelles.
» Cette activité a poussé les femmes à reconnaître que ce sont elles la machine motrice pour le développement des générations avenir et à cela je dis que la femme vaut plus que ce qu’on pense d’elle. Elle peut aussi prendre des postes des décisions, elle peut aussi prendre un élan qui va l’aider à être meilleure » a dit Esther Bindu.
« J’ai compris que nous avons une grande charge que nous devons respecter nous même les femmes et nous apprécier nous-mêmes pour conduire les femmes à la place qu’il faut » , a dit Mme Gisèle Feza.
Notons que les femmes participantes sont venues des associations de la société civile, des Partis politiques, des femmes leaders, des associations des femmes vivant avec handicap et promettent rependre les informations acquises à leur entourage. ACP/Kashugushu/KMS