L’ambassadrice des USA à l’ONU attendue du 26 au 28 octobre en RD Congo

La représentante permanente des Etats-Unis à l’ONU, Nikki Haley, séjournera du 26 au 28 octobre en RD Congo, dans le cadre d’une première tournée en Afrique qui la conduit, depuis ce lundi 23 octobre, également en Ethiopie et au Soudan du Sud, selon plusieurs médias reçus lundi à Kinshasa.

Au cours de son séjour congolais, la diplomate américaine rencontrera le président Joseph Kabila Kabange, en plus des responsables politiques de l’opposition, des acteurs de la société civile, les Casques bleus ainsi que les réfugiés et les personnes déplacées, indique-t-on.

Peu avant cette tournée, Nikki Haley a exhorté, dans une tribune publiée sur le site de CNN, la RD Congo et le Soudan du Sud à manifester plus d’engouement dans la recherche de solutions pacifiques à leurs crises respectives, au risque de se voir couper l’aide américaine.

Concernant la RD Congo plus particulièrement, elle a relevé, dans cette tribune, que « le gouvernement ne peut pas fournir des services de base aux 8 millions de civils qui sont dans le besoin, dont 5 millions d’enfants. Le nombre de personnes déplacées a augmenté au cours de l’année dernière et le pays compte maintenant près de 4 millions de personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays – la plus importante de toute l’Afrique ».

Elle a indiqué que le président Donald Trump lui a confié la mission, au cours de sa tournée, de voir ce qui peut être fait. Elle a cependant relativisé l’impact de l’action de l’ONU au Soudan du Sud et RDC sans une réelle volonté politique des autorités de ces pays. Malheureusement, note-t-elle encore, « ni le Soudan du Sud ni la RD Congo n’ont montré de réels progrès vers des solutions politiques pour mettre un terme à la violence. Sans la volonté politique de ces pays, l’ONU ne peut atteindre ses objectifs », a-t-elle averti.

Après l’élection, le lundi 16 octobre de la RD Congo au Conseil des droits de l’homme de l’ONU basé à Genève, la représentante permanente des USA à l’ONU s’était montrée particulièrement critique. Elle ne comprenait pas qu’un pays (la RD Congo) « connu pour sa répression politique, sa violence faite aux femmes et aux enfants, ses arrestations et détentions arbitraires, ses homicides et disparitions illégales, ait été élu pour travailler au sein de l’institution la plus importante pour les droits de l’Homme ».

APA