La commission électorale nationale indépendante et l’asbl UWEMA ont dernièrement sensibilisé les jeunes et femmes sur la prévention des violences électorales, au travers une journée portes à Goma.
« La plupart de fois, les violences se manifestent dans les milieux et occasions ci-après : dans les radios , dans les réseaux sociaux de communication sociale pour perpétrer des injures, des menaces, des calomnies, des intimidations, …dans la rue lors des grandes rencontres comme meetings, marches, lors de la campagne électorale et lors de la publication des résultats, au cours des opérations électorales », a révélé Mme Alice Koko, intervenante pour le compte de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Elle a précisé que « la violence augmente souvent au fur et en mesure que le processus avance vers le vote ».
Pour elle, les violences électorales sont souvent perpétrées une certaine catégorie de gens.
Les acteurs des violences électorales sont les groupes de pression dans la société civile, les sympathisants des partis politiques, les acteurs politiques, même certains agents électoraux.
Toute personne déloyale peut être acteur dans les violences électorales. Le processus électoral ne concerne que les citoyens majeurs. Mais, certains groupes utilisent même les mineurs dans les actes de violences » a-t-elle précisé.
Et d’ajouter : » pendant la période électorale, les causes des violences c’est entre-autre, le non respect des lois, le manque de participation aux opérations électorales avec esprit de responsabilité chacun selon son rôle, la négligence de certaines étapes du processus électoral que beaucoup de personnes pensent être sans importance »
Pour pallier celà, des solutions à exploiter sont entre autre « prendre connaissance des lois, les respecter et les faire respecter; respecter les autres citoyens ; une participation responsable et professionnelle par les parties prenantes au processus électoral ; connaître les voies de recours et de résolutions des conflits et n’utiliser que celles là en cas de différend ».
Eric Bwira, membre de la coordination d’UWEMA ASBL, estime qu’il était nécessaire d’avancer ce qui pourrait advenir surtout dans les milieux des jeunes et des femmes en province du Nord-Kivu.
Cette mâtinée qui a réunie une centaine de personnes, s’est tenue dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la démocratie et a connu l’appui financier de L’IRI.ACP/Kashugushu/KMS