La CNPR appelle tout conducteur au recyclage obligatoire après un accident mortel à Nyiragongo.

La Commission nationale de prévention routière, CNPR/Nord-Kivu, a lancé mercredi dernier, un appel à tous les conducteurs de venir suivre le recyclage obligatoire pour se conformer au code de la route à chaque fois qu’ils seront sur la chaussée.

Cet appel tombe un jour après un accident de circulation qui s’est produit dans l’après-midi de mardi 26 janvier au niveau de Kibati dans le territoire de Nyiragongo coutant la vie à 5 personnes.

Un mini bus qui provenait de Kibumba pour l’enterrement a connu un accident suite à l’excès de vitesse et l’ivresse au volant, indique plusieurs sources de la société civile locale. 

Pour le communicateur de ce service technique du ministère des Transports et voies de communication au Nord-Kivu, Lugine Zihalirwa, la route qui est là pour le développement ne devrait pas constituer un mouroir public. Pour lui, lors des cérémonies funérailles, les conducteurs doivent toujours respecter le code de la route en évitant l’excès de vitesse et l’ivresse au volant. 

« Tout d’abord, la CNPR tient à présenter un message de condoléances aux familles des victimes de cet accident. Et nous, comme service technique de l’Etat en matière de prévention et sécurité routière, nous avons toujours interpellé tous les conducteurs des engins roulants de venir suivre le recyclage obligatoire. Le territoire de Nyiragongo a un cimetière public mais lorsqu’il y a cérémonies funéraires, les gens doivent éviter l’excès de vitesse, on doit éviter l’ivresse au volant, on doit bien communiquer avec le langage de la route. C’est d’ailleurs parmi les moyens les plus capitaux pour que nous puissions nous rassurer que nous sommes en train de combattre les accidents routiers, » a indiqué Zihalirwa.

Long de 30 km, le tronçon routier Goma-Kibumba compris dans la nationale N°2, fait toujours face à nombreux cas d’accidents. Il y a près de deux mois, 9 autres personnes avaient perdu la vie dans un autre accident sur ce même tronçon aux côtés de 6 blessés.

Les acteurs de la société civile ont toujours plaidé pour la construction des « dos d’âne » pour réduire les cas d’accident dus à la vive allure que prennent les conducteurs sur cet axe routier bitumé. CELLCOM/GP-NK