Le président de la Fédération des entreprises du Congo, FEC groupement territorial de Butembo-Lubero, a décliné toute implication dans le soutien des journées villes mortes ou autre marches en ville de Butembo, a indiqué son Président Polycarpe Ndivito pour qui les opérateurs économiques n’ont toujours pas ouvert les portes de leurs magasins et boutiques par crainte d’éventuelles représailles de la part des manifestants qui, pour la plupart, sont des jeunes sans aucune maturité.
Il a spécifié que sont les membres de cette chambre de commerce qui sont perdant et qui les différentes manifestations affectent négativement le commerce. Le président de la FEC s’est exprimé ainsi à terme de la journée ville morte organisée le mardi 12 septembre par la coordination de la société civile à l’issue de laquelle cette coorporation s’est dit satisfait de l’appui des opérateurs qui n’ont pas ouvert le commerce. Une façon pour le président de la chambre de commerce Butembo-Lubero d’éclairer l’opinion publique sur sa position. Notez que cette deuxième journée ville morte s’inscrit selon Edgard Mateso vice président de la société civile, dans le cadre de poursuite des actions de force pour dénoncer l’insécurité et réclamer le départ des autorités urbaines qui ont déjà affiché leur limite à mettre fin au calvaire de la population meurtri et appauvrie par le phénomène pieds de bûche dit « KASUKU ». Pour le porte parole de l’autorité urbaine, la société civile devra choisir d’autres moyens à faire parvenir leur voix à différents niveaux pour se faire entendre et laisser les opérateurs économiques et autres de vaquer librement à leurs occupations. Il invite la population à la vigilance car c’est en pareil cas que les infiltrés peuvent perturber la quiétude de cette dernière. Par ailleurs, réunion en session extraordinaire le lundi, 11 septembre 2017, le comité urbain de sécurité dénonce la récupération politique par certains individus qui profitent du climat actuel à Butembo pour envenimer la situation postant des messages de haine sur les réseaux sociaux. C’est ainsi les membres du comité urbain de sécurité a lancé un appel aux bubolaises et bubolais de se désolidariser d’avec les ennemis de la paix mais plutôt dé collaborer avec les services spécialisés de sécurité, signe de cohésion et ne pas céder à des manipulations montées de toutes pièces. Il faut noter qu’au cours des altercations entre la police et les étudiants, le président du Comité des Etudiants de Butembo, COEB, a été atteint par une balle réelle en son abdomen et dépêché à l’Hôpital Général de Matanda où il a subi une intervention chirurgicale. Deux autres personnes dont un motard et une jeune fille de 12 ans ont été atteint par des balles perdues à la jambe et au bras. Acheminés dans la même formation médicale pour les soins appropries, des sources médicales, leur vie n’est pas à crainte. ACP/Saambili/kms